Les Pyrénées sont le terrain de jeu d’Alexis Righetti. Depuis plusieurs années, ce Toulousain escalade les pentes du massif, son VTT sur le dos, pour mieux les dévaler quelques heures plus tard. Et parmi ses dernières ascensions figure le mont Valier, en Ariège, auquel il s’est attaqué avec deux amis fin octobre.

Deux jours pour monter jusqu’au sommet, à plus de 2.800 m d’altitude, un pour redescendre et au final des images époustouflantes, où grâce à la maîtrise technique des trois riders mais aussi les décors dans lesquels ils évoluent.

« Je pense que cela n’avait jamais été fait. C’est un projet que j’avais depuis longtemps et pour lequel j’avais fait un repérage à pied auparavant. Après, il nous fallait attendre le bon créneau météo, en dehors de la saison touristique pour ne pas déranger les randonneurs », raconte le passionné de montage.

Risques calculés

Pour atteindre le sommet, les amateurs de sensations fortes ont dû porter leur deux-roues de près de 15 kg sur le dos, sans compter leur paquetage d’une douzaine de kilos. Ici, tous les risques sont calculés. « Il ne faut pas tomber, c’est escarpé et ce n’est pas sans risque. Ce n’est pas du VTT de descente, nous allons maximum à 30 ou 40 km/h », poursuit Alexis Righetti qui sait que tout impair ne pardonne pas.

La semaine dernière, il testait les premières neiges avec un autre amateur de sport extrême. Une autre version du VTT extrême qui lui rappelle « les sensations du ski extrême de pente raide ».

A 33 ans, il espère bientôt faire le pic des Posets, sommet pyrénéen du versant espagnol qui culmine à 3.375 mètres d’altitude. Mais comme il s’agit d’un Parc naturel, cet amoureux de la nature attend les autorisations en bonne et due forme avant de s’élancer.