Etats-Unis: Plus de 70.000 dollars levés pour la cycliste virée après avoir fait un doigt d’honneur à Donald Trump
MIDDLE FINGER UP•Une cagnotte de soutien a été créée par des anonymes touchés par son histoire…Naomi Mackako
L'essentiel
- Le 28 octobre 2017, Juli Briksman croise le convoi de Donald Trump revenant d’une longue séance de golf.
- Elle adresse un doigt d’honneur au président alors qu’elle est à vélo et est photographiée.
- Le cliché viral fait couler beaucoup d’encre.
- Le 30 octobre, Juli Briksman avertit son employeur que c’est elle que l’on voit de dos sur la photo et est virée de son travail.
Les admirateurs de Juli Briksman, l’Américaine de 50 ans qui a perdu son emploi à la suite d’un doigt d’honneur adressé à Donald Trump, ont créé « Thank You Juli » (Merci Juli), une cagnotte de soutien sur la plateforme GoFundMe.
La « She-roe » américaine a été virée de son emploi, après avoir utilisé un cliché d’elle la montrant faisant un doigt d’honneur au président américain comme photo de profil sur Twitter et Facebook. Son employeur, Akima LLC, a jugé ce geste « obscène » et l’a congédiée prétextant une « violation de la politique des réseaux sociaux de l’entreprise ». L’entreprise gouvernementale aurait également craint que ses affaires ne soient affectées après que la photo est devenue virale.
Témoignage de soutien et de considération
Les personnes qui soutiennent Juli Briksman jugent son renvoi « injuste ». « Juli Briskman est une source d’inspiration pour nous tous. Cette semaine, nous avons appris qu’elle avait été congédiée par son employeur pour avoir exercé son droit », peut-on ainsi lire sur le site de la campagne de financement participatif. « Vous pouvez montrer votre soutien en faisant un don ici », est-il encore indiqué.
Près de 3.000 personnes se sont mobilisées. Dès les premiers jours, plus de 50.000 dollars ont été recueillis, alors que sur les réseaux sociaux les témoignages de soutien continuent de pleuvoir.
« Si tout le monde était renvoyé pour avoir fait un doigt d’honneur à Trump, seulement 20 % des Américains travailleraient. »
« J’adore cette femme ! »