«Je viens d’attraper mon premier Pokémon sur le front de Mossul (…) Daesh, venez me défier à une bataille de Pokémon. Les mortiers c’est pour les mauviettes. » Tel est le message posté vendredi dernier par Louis Park sur Facebook et repéré par le site américain The Verge.

Ce soldat américain, ancien de la marine et vétéran d’Afghanistan, combat en ce moment les hommes de l’organisation de l’Etat islamique (EI) aux côtés de Dwekh Nawsha (milice qui défend les chrétiens d’Orient) sur le front de Mossul, en Irak. Et pour tuer parfois le temps il joue à Pokémon GO, le nouveau jeu mobile phénomène de Nintendo… et provoque Daesh.

Un carapuce en plein désert Irakien

Son message est accompagné d’une capture d’écran du jeu lancé en grande pompe ce 6 juillet aux Etats-Unis. On distingue très nettement une arme et un Carapuce (Pokémon de type « eau ») sur fond de désert irakien, théâtre des combats entre les Kurdes et l’EI.

Une réponse sur Instagram

La photo et le message provocateur ont rapidement fait le tour du Web, certains internautes accusant même Louis Park d’avoir voulu créer le « buzz ». Face à la fronde, l’intéressé a précisé sur son compte Instagram espérer « que tout cela aidera à attirer l’attention sur le combat des Peshmergas et des Dwekh en Irak ».

« Les gens savent que je ne suis pas ici pour moi, mais que je crois en ce que je fais. Ce n’est pas une blague. J’ai juste fait cette photo par insolence et parce que j’aime les Pokémon », poursuit le soldat. Si Louis Park a dû depuis « privatiser » son compte Facebook, beaucoup d’internautes espèrent aujourd’hui que le soldat puisse mettre bientôt la main sur un « Pikaslamique ».