FEMINISTE«Braless Warrior» ou la lycéenne qui se bat contre le soutien-gorge

VIDEO. Etats-Unis: Elle crée le «buzz» en se battant pour ne pas porter de soutien-gorge au lycée

FEMINISTESurnommée « Braless Warrior » (la guerrière sans soutien-gorge), Kaitlyn Juvik n’accepte pas d’avoir été rappelée à l’ordre par son école du Montana…
20 Minutes avec agence

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Tout a commencé le 25 mai dernier quand Kaitlyn Juvik, une lycéenne de 18 ans d’Helena (Etats-Unis), a été convoquée dans le bureau du vice-principal de son établissement du Montana. Un professeur s’était plaint de la tenue « inappropriée » portée par la jeune femme.

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Comme le montre la photo postée sur Facebook par Kaitlyn, la lycéenne était ce jour-là vêtue d’un haut noir dénudant ses épaules et auquel elle avait ajouté des autocollants au niveau des tétons puisqu’elle ne portait pas de soutien-gorge.

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Convoquée pour « violation du code vestimentaire »

Et c’est bien là le problème, comme le raconte Les Inrocks. Même s’il n’est fait aucune mention au port du soutien-gorge dans le règlement intérieur du lycée du Montana. La convocation de la jeune fille pour « violation du code vestimentaire » de l’école n’est pas passé, ni auprès de l’intéressée ni auprès de ses camarades.

Deux jours plus tard, certains ont d’ailleurs marqué leur sympathie à la cause involontairement défendue par Kaitlyn en venant à l’école sans soutien-gorge (pour les filles) tandis que les garçons, eux, en portaient un.

Un symbole des droits des femmes et de l’égalité entre les genres

Grâce aux réseaux sociaux et à la création sur Facebook d’un groupe appelé « No bra, no problem » (Pas de soutien-gorge, pas de problème), l’affaire a pris de l’ampleur et est devenue un symbole des droits des femmes et de l’égalité entre les genres aux Etats-Unis.

« Porter un soutien-gorge est un choix personnel, c’est mon corps. En quoi ça concerne les autres ? », demande ainsi Kaitkyn dans le magazine People, ajoutant : « Tant que rien n’est montré, et que les seins sont couverts, les filles devraient avoir le droit de ne pas porter de soutien-gorge ». La jeune Américaine, surnommée « Braless Warrior » (la guerrière sans soutien-gorge), est désormais suivie par plus de 7.000 personnes sur Facebook.