L’histoire remonte au dernier Super Bowl, le 7 février 2016. Quelques heures avant l’événement, Queen B rend public son nouveau morceau, Formation, dans lequel elle prend position pour la cause noire aux Etats-Unis. Dans le clip, on la voit allongée sur une voiture de police en train de couler, et, plus loin, un plan présentant sa fille face à un rang de policiers blancs. « Stop shooting us » (« arrêtez de nous tirer dessus »), dit d’autre part un tag sur un mur.

Les réactions au message envoyé par Beyoncé ne se font pas attendre mais la polémique n’explose réellement qu’après le show livré par la chanteuse à la mi-temps du Super Bowl. La reine du RnB est accusée par une horde de détracteurs d’être anti-police, voire anarchiste. En quelques heures, le slogan « Boycott Beyoncé » se propage aux Etats-Unis.

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Comme le bad buzz reste une forme de buzz, la femme de Jay-Z a la lumineuse idée de se servir de ce slogan pour gagner de l’argent sur le dos de ses détracteurs. Beyoncé a dévoilé, sur les réseaux sociaux, toutes sortes d’objets (t-shirts, coques de smartphone, etc.) estampillés « Boycott Beyoncé », dont elle tirera tout le bénéfice des ventes. Ces produits dérivés pourront être achetés en marge de son Formation World Tour qui a débuté le 27 avril dernier à Miami, passera par Paris le 21 juillet et s’achèvera à Barcelone le 3 août.

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Reste à savoir si ses opposants tomberont dans le piège.