Les préservatifs les plus fins du monde sont bel et bien chinois. Il s’agit de ceux fabriqués par le manufacturier Guangzhou Daming et commercialisés sous la marque Aoni.

Bras de fer judiciaire

Au terme d’un bras de fer judiciaire de près de 2 ans, le fabricant chinois de préservatifs a obtenu gain de cause, ce mercredi : un tribunal de Canton (sud du pays) a jugé que son rival nippon, dont les produits sont très populaires en Chine, avait « utilisé des pratiques déloyales ».

Exit donc le japonais Okamoto et ses capotes de 0.038 mm d'épaisseur. Le groupe traîné en justice par son concurrent chinois, se doit donc aujourd’hui d’enlever de ses boîtes le logo du Guinness Book des records.

Homologués en décembre 2013 par le Livre Guinness des records

Les contraceptifs Aoni et leur épaisseur moyenne de 0,036 mm avaient été homologués en décembre 2013 par le Livre Guinness des records. La performance avait alors dépassé d’un cheveu la précédente marque établie en 2012 par Okamoto, à 0,038 mm.

Le plaisir de Guangzhou Daming avait cependant été de courte durée car le fabricant japonais avait continué en 2014 à vendre ses préservatifs flanqués du logo du Guinness Book. Le groupe chinois avait alors déposé une plainte en Chine en septembre 2014 contre Okamoto pour « publicité mensongère ».