INSOLITEVIDEO. Elle mange jusqu'à 20 éponges par jour

VIDEO. Elle mange jusqu'à 20 éponges par jour

INSOLITEElle les adore aromatisées au liquide vaisselle à la pomme...
Anissa Boumediene

A.B.

Bob l’Eponge n’a qu’à bien se tenir. Si certains confessent une tendance à grignoter chips, burgers, bonbons ou encore chocolat, Emma Thompson, une jeune Britannique de 23 ans, a un pêché mignon très particulier : elle adore manger des éponges. Non, pas les gâteaux spongieux à la confiture, mais les vraies éponges, dont on se sert généralement pour faire la vaisselle.

Un « plaisir coupable »

Ici, pas d’envie bizarroïde de femme enceinte, mais une gourmandise. « C’est un plaisir coupable », comme le décrit elle-même la jeune femme au Daily Mail. « Certains fument, moi je mange des éponges », poursuit-elle. Un plaisir, ou plutôt une addiction, qui aurait démarré lorsqu’elle avait 3 ans. « J’ai commencé à mâcher les éponges de bain quand j’étais petite », raconte-t-elle, avant de découvrir les éponges de cuisine, qu’elle trouve plus savoureuses.

Pour un encas réussi, Emma a sa recette : elle parfume le petit rectangle de mousse avec son liquide vaisselle aromatisé à la pomme et retire au préalable la partie grattante de l’éponge.

Jusqu’à 20 éponges par jour

Aujourd’hui, cette habitude s’est transformée en forte dépendance qui porte le nom de Pica, un trouble obsessionnel compulsif (TOC) qui pousse ceux qui en sont atteints à manger des objets non-comestibles comme des éponges, du papier-toilette ou encore du savon.

« Je les mâche et parfois je les avale, dit-elle. J’aime l’odeur et le goût du liquide vaisselle sur l’éponge, c’est très mousseux », décrit-elle. « Dès que quelqu’un parle d’éponge, que je fais la vaisselle ou que j’en vois un paquet dans un magasin, il m’en faut. Je suis vraiment accro », explique Emma. Selon son humeur et son anxiété, sa consommation quotidienne varie. « Si je suis stressée, je peux manger jusqu’à 20 éponges par jour », révèle la jeune femme.

Et pour être sûre de ne pas se retrouver à cours d’éponges, Emma en coupe parfois en morceaux qu’elle range dans une lunchbox et emporte avec elle au travail. « Quand les gens découvrent que je mange des éponges, ils disent que je suis bizarre, mais je suis sûre que beaucoup le font sans oser en parler », se rassure-t-elle.