BIEN CACHESBruxelles: Des originaux de Franquin, Peyo ou Roba découverts sous le papier peint

Bruxelles: Des originaux de Franquin, Peyo ou Roba découverts sous le papier peint

BIEN CACHESLes locaux avaient abrité World Press, une agence fournissant des dessins à différentes publications, parmi lesquelles « Spirou»...
20 Minutes avec agence

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Des ouvriers réalisant des travaux au futur siège du Syndicat Libre de la fonction publique au centre de Bruxelles (Belgique) ont découvert un trésor culturel bien caché sous cinq couches de papier peint. Ils se sont, en effet, retrouvés nez à nez avec une douzaine de dessins plus ou moins aboutis de Gaston Lagaffe, du Marsupilami ou de Pirlouit, que son créateur Peyo préférait à ses fameux Schtroumpfs.

Il s’agit tout simplement d’originaux des maîtres de la bande dessinée belge tes que Franquin, Roba, Hubinon et donc Peyo. Des œuvres qui s’arracheraient à des milliers d’euros parmi les collectionneurs sur le marché des dessins originaux, note le quotidien belge La Libre. Si ces dessins ont été découverts en 2013, commence donc aujourd’hui une opération de restauration.

Un croquis du Marsupilami signé Franquin

Et entre leur ancienneté et les dégâts causés par les travaux, il faut dire que les croquis ne sont pas en très bon état. Mais à Bruxelles, tout ce qui touche à la BD est sacré. Avec l’aide du musée de la bande dessinée de la ville, il est prévu de les restaurer, de les encadrer et de tout faire pour que le public puisse accéder à ces nouvelles pépites du patrimoine culturel belge, qui suscitent déjà un intérêt bien au-delà des frontières du pays.

Reste alors à savoir comment des œuvres ont atterri là... L’explication est simple. Les locaux avaient dans le passé abrité World Press, une agence fournissant des dessins à différentes publications, parmi lesquelles Spirou, et employant donc de nombreux dessinateurs. Ces derniers avaient certainement décidé de personnaliser les murs de leurs bureaux avec leurs propres œuvres. Les dessins remontent à la fin des années 1950, comme le montre le « 1958 » inscrit sous le croquis du Marsupilami, à côté de la signature de Franquin.