Régulièrement critiqué par ces messieurs qui lui reprochent de réduire les sensations et un manque de lubrification, un nouveau préservatif, révolutionnaire, pourrait cette fois allier protection des infections sexuelles transmissibles, confort et satisfaction des deux partenaires.

Développé par une équipe de chercheurs australiens de l'Université de Wollongog, ce préservatif du futur sera composé à 95% d'hydrogel biodégradable, une matière à la fois fine, souple et ultrarésistante, déjà utilisée en médecine pour créer des vaisseaux sanguins artificiels ou des implants oculaires, rapporte Top Santé. Et cette «seconde peau», intelligente, sera capable de s'autolubrifier, tout en délivrant de petites doses de Viagra pour stimuler celui qui le porte.

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100.000 dollars versés par la fondation Bill Gates pour développer le projet

«Nous réalisons des tests pour observer les réactions du cerveau (via des IRM) et voir s'il trouve ça vraiment mieux que le latex. Car plus vous rendez les préservatifs agréables, plus les gens auront envie de les utiliser», précise Robert Gorkjin, expert à la tête du projet, cité par Metronews.

Et pour poursuivre les recherches en profondeur, la fondation Bill et Melinda Gates vient d’accorder un chèque de 100.000 dollars à cette équipe australienne, qui, en 2013, avait donc remporté un appel à projet pour développer le préservatif du futur. Encore en phase de tests, cette capote nouvelle génération n’a, pour l’heure, pas de date de commercialisation.

En matière d'inovation la contraception n'en n'est pas à son premier concept original