AMOURVIDEO. Saint-Valentin: Elle reçoit des fleurs de son mari… décédé en juillet

VIDEO. Saint-Valentin: Elle reçoit des fleurs de son mari… décédé en juillet

AMOURLorsque les médecins lui ont diagnostiqué une tumeur au cerveau inopérable en février 2014, Jim Golay a tout mis en œuvre pour que sa femme Shelly reçoive un bouquet à chaque saint Valentin...
Bérénice Dubuc

B.D.

Un amour éternel. Une Américaine a reçu, pour la Saint-Valentin, samedi, une surprise plus qu’inattendue: alors que son mari est décédé en juillet, il lui a fait parvenir un bouquet de fleurs.

Lorsque les médecins lui ont diagnostiqué une tumeur au cerveau inopérable en février 2014, Jim Golay, de Casper, dans le Wyoming, a compris qu’il lui restait peu de temps à vivre, et a tout mis en œuvre pour que sa femme Shelly reçoive tout de même un cadeau lors de la Saint-Valentin, raconte la chaine KCWY13.

«A chaque fois ce sera un témoignage de son amour»

Samedi, lorsqu’elle a reçu son bouquet de roses - de sa couleur favorite -, Shelly Golay a d’abord pensé que les fleurs avaient été envoyées par ses enfants. Mais, en contactant le fleuriste, elle a découvert la vérité: son mari a conclu, avant son décès en juillet, un accord avec le fleuriste de son quartier. Un bouquet de roses lui sera envoyé chaque 14 février. «Jusqu’à ma mort, je recevrai des fleurs pour la Saint-Valentin, et à chaque fois ce sera un témoignage de son amour», s'émeut Shelly.

Car, à ses yeux, l’esprit de son défunt mari vit à travers ce bouquet. «C’est un homme stupéfiant et il peut aimer au-delà des frontières. Il n’y a pas de frontière avec lui, même la mort. Il est juste incroyable.» Jessie Row, qui travaille chez le fleuriste où Jim a commandé ses bouquets, estime que ce geste «est quelque chose que l’on ne voit que dans les films».

«C’était un amour véritable, et on ne trouve pas cela très souvent, vous savez», a encore dit Shelly à KCWY13. «Le conte de fées romantique, le chevalier dans son armure étincelante, cela ne se trouve pas comme ça. Et, même si nous n’avons pas eu la fin classique des contes de fées, c’était exceptionnel.»