Russie: Google sanctionné pour de la publicité pour l'avortement
WEB•Deux cliniques russes se sont vu infliger la même amende de plus de 1.300 euros...20 Minutes avec agence
Le gendarme russe de la concurrence a infligé une amende de 100.000 roubles (1.350 euros) à l'américain Google pour avoir affiché sur son moteur de recherche des publicités pour des cliniques procédant à des avortements.
Dans un communiqué, le service fédéral antimonopole rappelle que la législation russe interdit toute publicité pour les interruptions volontaires de grossesse. Dans sa décision, il précise avoir constaté que le moteur de recherche américain regroupait plusieurs publicités de cliniques sous la mention: «Avortement le jour même». Et si l'avortement est légal depuis l'époque soviétique et est très répandu, deux cliniques russes se sont vu infliger la même sanction.
Plus de 350 millions de publicités inadéquates supprimées en 2014
L'an dernier, c'est le site de l'association américaine Naral Pro-Choice America, qui défend le droit à l'avortement de plus en plus limité aux USA, qui avait demandé (par le biais d'une plainte) à Google de supprimer des publicités décourageant des femmes faisant des recherches sur Google pour trouver une clinique pratiquant l'avortement.
Naral avait constaté sur Google que 79% des publicités apparaissant à côté des résultats «clinique avortement» dans plus de 70 villes américaines aboutissaient à des sites «pro-life» (anti-avortement) ne donnant aucun conseil ou assistance en matière d'avortement malgré leur intitulé. Google qui a obtempéré rapidement a alors expliqué avoir supprimé plus de 350 millions de publicités inadéquates en 2014.
Naral avait constaté sur Google que 79% des publicités apparaissant à côté des résultats «clinique avortement» dans plus de 70 villes américaines aboutissaient à des sites «pro-life» (anti-avortement) ne donnant aucun conseil ou assistance en matière d'avortement malgré leur intitulé. Google qui a obtempéré rapidement a alors expliqué avoir supprimé plus de 350 millions de publicités inadéquates en 2014.