Les éleveurs s'invitent au Touquet pour les journées parlementaires de l'UMP
MANIFESTATION Une délégation a été reçue par le ministre de l'Agriculture...
Environ 250 agriculteurs du Pas-de-Calais ont manifesté et deversé 20.000 litres de lait jeudi soir à la sortie du Touquet, où se déroulaient les journées parlementaires de l'UMP. La manifestation a eu lieu après l'annonce par les producteurs européens de lait d'une suspension jusqu'au 5 octobre de leur grève des livraisons, lancée il y a deux semaines. Après s'être réunis sur la plage du Touquet dans l'après-midi au terme d'un chassé-croisé tendu avec les forces de l'ordre, une trentaine de tracteurs ont deversé leurs réserves de lait à un rond point à la sortie de la ville.
Des agriculteurs affichaient des banderoles commme «agriculteurs de France et d'Europe, s'unir ou mourir» ou «exploitants=exploités, nous ne nous laisserons pas faire sans combattre». Une délégation d'une quinzaine d'agriculteurs était reçue par le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, à la mairie du Touquet. «M. Le Maire a reconnu qu'il s'était trompé, et que le système des quotas et de la dérégulation ne marchait pas. Une page a été tournée sur le fonctionnement de l'agriculture au niveau européeen», a estimé Jean-Bernard Bayard, vice président de la FDSEA 62 et numéro trois de la FNSEA. «Le ministre a également assuré de sa volonté de mettre en place des outils de régulation entre producteurs et industriels, auxquels les pouvoirs publics pourront participer si nécéssaire», a-t-il ajouté.
Des agriculteurs affichaient des banderoles commme «agriculteurs de France et d'Europe, s'unir ou mourir» ou «exploitants=exploités, nous ne nous laisserons pas faire sans combattre». Une délégation d'une quinzaine d'agriculteurs était reçue par le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, à la mairie du Touquet. «M. Le Maire a reconnu qu'il s'était trompé, et que le système des quotas et de la dérégulation ne marchait pas. Une page a été tournée sur le fonctionnement de l'agriculture au niveau européeen», a estimé Jean-Bernard Bayard, vice président de la FDSEA 62 et numéro trois de la FNSEA. «Le ministre a également assuré de sa volonté de mettre en place des outils de régulation entre producteurs et industriels, auxquels les pouvoirs publics pourront participer si nécéssaire», a-t-il ajouté.