J'ai testé... le «coaching global»

SPORT Récit d'une semaine de remise en forme d'un genre nouveau...

Elodie Drouard
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Stage de coaching global chez Week' Up.
Stage de coaching global chez Week' Up. — E. DROUARD / 20 MINUTES

Vous avez loupé votre régime plus-qu'un-mois-pour-être-belle-en-maillot ? Pourtant motivée en septembre dernier, vous n'avez pas revu votre salle de sport depuis... Depuis quand déjà? Qu'importe. Misez sur le «coaching global». Ou l'alliance du sport, de la diététique et des soins pour une approche complète et en théorie plus efficace de votre problématique. Direction l'Auvergne pour en savoir plus sur cette nouvelle méthode de remise en forme.


Un programme sur-mesure


Après 6 heures de voyage (une façon de tester ma motivation?), un jus de pomme coupé à l'eau me souhaite la bienvenue au château de Chazelles. Le ton est donné. Le stage «Week' Up» débute par une série d'entretiens pour définir au mieux mon programme en fonction de mon objectif. Car l'originalité de cette méthode ultra personnalisée est de réunir dans une même session des personnes aux ambitions parfois diamétralement opposées. Le seul point commun avec mes nouveaux camarades de souffrances est notre envie de changement. Entre les mains expertes de coachs rodés auprès de sportifs de haut niveau, libre à vous de décider de consacrer votre stage à retrouver la ligne ou à gagner des muscles. Interrogée successivement par un coach sportif, un kiné et un diététicien, j'ai désormais une semaine pour me sculpter un corps de déesse.


Pas le temps de souffler


8h30, réveillée au son du coach, je découvre sous ma porte le programme des festivités de la journée. Pesée, footing et des activités sportives qui s'enchaînent à un rythme soutenu, entrecoupées de pauses nutrition. Musculation, parcours de cardio-training, séances d'électro-stimulation, accrobranche... Les dénominations changent mais le principe reste inchangé : du sport et encore du sport. Encadré par deux sportifs de haut niveau, le petit groupe se donne à fond, uni dans l'effort grâce à la bonne humeur communicative de nos entraîneurs. La solidarité montre toutefois ses limites à l'heure des repas. Difficile de rester zen quand certains doivent se contenter d'une salade pendant que d'autres engouffrent des pâtes à la carbonara. J'apprends vite à planquer mon pain, véritable nerf de la guerre. Le réconfort vient d'ailleurs, lors de la séance quotidienne avec un des kiné de l'équipe de France d'haltérophilie qui s'emploie à réparer nos corps abîmés.


Dur mais efficace


Au quatrième jour, les organismes affaiblis deviennent susceptibles. «No pain, no gain» peut-on lire sur le tableau du jour. OK, mais les résultats se font attendre. Impossible toutefois de se décourager. Nos coachs ont réponse à toutes nos interrogations. Je m'accroche. «C'est plus Week' Down que Week' Up!» lâche la benjamine du séjour. Les jours passent et l'on se surprend à apprécier les tisanes glacées et les multiples variations autour de la pomme. A l'issue de cette épuisante semaine, j'ai le corps fatigué mais ferme. Je prends congé de mes sponsors qui me remettent un dossier compilant les éléments de ma nouvelle vie équilibrée. Sans sucre, merci.


Et vous, ça vous tente le «coaching global»?