HIGH TECHFacebook veut rendre son «Safety check» plus réactif

Facebook veut rendre son «Safety check» plus réactif

HIGH TECHLes utilisateurs pourront déclencher eux-mêmes l’outil qui permet de signaler à ses amis que l’on est sain et sauf…
Le système Safety Check lancé ce soir à Paris par Facebook.
Le système Safety Check lancé ce soir à Paris par Facebook. - Facebook
Mathias Cena

M.C.

Un Safety check plus réactif et plus démocratique. Facebook a annoncé jeudi travailler sur des améliorations de son outil qui permet, après une catastrophe naturelle ou un attentat, de signaler à ses amis que l’on est sain et sauf, une façon de répondre aux nombreuses critiques des internautes.

L’un des plus grands défis pour Facebook : agir avec rapidité en cas de crise. Le créateur du Safety check, Peter Cottle, explique dans un post de blog que son équipe planche sur des moyens de déployer plus vite l’outil, qui est utilisé de plus en plus souvent. Depuis sa première activation en décembre 2014 lors du passage du typhon Ruby aux Philippines, le Safety check a en effet été déclenché 11 fois sur 2014 et 2015, et 17 fois depuis début 2016.

Outil participatif

Pour identifier rapidement les événements dramatiques qui pourraient justifier du déploiement du Safety check, le réseau social va lancer un outil « participatif », disponible en 80 langues, qui permettra aux utilisateurs de signaler d’eux-mêmes s’ils sont en sécurité et d’interroger leurs amis. Au lieu d’attendre que des techniciens de Facebook déclenchent le dispositif, le Safety check sera lancé quand un certain nombre d’utilisateurs posteront des messages au sujet d’un événement. Une validation par une personne agréée par Facebook sera toutefois nécessaire.

Un appel à la communauté bienvenu, alors que le Safety check a régulièrement été l’objet de critiques et d’indignation, par exemple quand Facebook a décidé de l’activer après les attentats de Paris le 13 novembre 2015, mais pas la veille lors d’attaques terroristes à Beyrouth. Ou que des abonnés du monde entier avaient été invités à se signaler en sécurité après un attentat au Pakistan en mars dernier.