Quelques jours après l’inoubliable cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, ce vendredi, certaines scènes sont difficiles à oublier. Aya Nakamura, bien sûr, mais aussi Philippe Katerine en Dionysos nu et peint en bleu au milieu d’un plateau de fruits et de fleurs. Une scène applaudie par la plupart des Français et décriée par une minorité d’autres pour son côté blasphématoire. « Je demande pardon si j’ai offensé. Les Chrétiens du monde me l’accorderont, j’en suis sûr », s’est-il excusé sur CNN.

A l’étranger, le Dionysos bleu semble tout de même connaître un succès, malgré la censure rencontrée dans certains pays comme le Maroc ou les Etats-Unis. La Chine est à l’inverse conquise par celui désormais appelé par « l’artiste schtroumpf ». Sur Douyn, le TikTok local, nombreux internautes partagent sa prestation, saluant la performance.

Même chose sur le réseau Xiaohongshu, l’équivalent d’Instagram en Chine. L’utilisateur Candice y propose de nombreux dessins de Philippe Katerine, entouré de fleurs. Parfois représenté en chat, parfois accompagné de la DJ Barbara Butch. Des modèles en pâte à modeler ou à l’aquarelle voient également le jour.

Le surnom « d’artiste Schtroumph »

Sur la publication, Candice promet de continuer à mettre à jour les dessins. « Amis qui aiment créer, L’artiste Schtroumpf c’est Philippe Katerine. Lui aussi aime dessiner », raconte-t-elle avec enthousiasme. De quoi éloigner tout débat autour du personnage : « Aussi, je sais que tout le monde a des opinions différentes sur la cérémonie d’ouverture des JO de Paris, et les discussions amicales sont acceptables. Cependant, ça ne doit pas détruire l’atmosphère entre amoureux de l’art et de la création ».

Plus créatifs encore et pas complètement pudiques, des internautes tentent également des cosplays, art consistant à se déguiser en un personnage, de Philippe Katerine.

De quoi rassurer donc ceux qui penseraient que ces images feraient la honte de la France à l’international. « Ceux qui vous disent qu’ils ont trouvé l’orgie de Thomas Jolly drôle, belle, amusante, plaisante, etc., vous mentent et surtout ils se mentent à eux-mêmes […]. Pour aimer le laid il faut être malsain. Pour aimer faire souffrir ceux qui préfèrent le beau il faut être sadique », fustige par exemple un internaute qui n’a visiblement pas vu les jolies aquarelles du bonhomme bleu et fleuri.