La «Google TV» sera disponible en France en septembre
HIGH TECH•Selon «Les Echos», Sony va commercialiser deux boitiers intégrant Android, le système d'exploitation de Google, qui permettront d'avoir accès à des applications et à la VOD du géant américain sur la télévision...A.G.
Malgré son flop initial aux Etats-Unis, Google va lancer sa Google TV en France à l’automne, rapportent Les Echos ce lundi. Contrairement au produit qui est commercialisé outre-Atlantique depuis 2010, cette «Google TV» qui doit débarquer dans l’Hexagone ne se présentera pas sous forme d’un téléviseur connecté, c’est-dire dans lequel tout est intégré. Les Echos parlent de «Google Box». Sony va ainsi proposer deux boîtiers intégrant le système d’exploitation du géant américain, Android. La première box «se présente comme un simple décodeur et sera commercialisée autour de 200 euros. La seconde intégrera un lecteur Blu-Ray et sera disponible autour de 300 euros», précise le quotidien économique. Les téléspectateurs n’auront donc pas à changer de téléviseur.
Les deux boîtiers en question donneront accès à YouTube, ainsi qu’à l’ensemble du «Google Play Store», plateforme en ligne qui regroupe pour l’instant des applications Android et le service de vidéo à la demande lancé la semaine dernière par Google. Sans oublier les offres de contenus de Sony (Video Unlimited, Music Unlimited…).
La plus grande difficulté pour Google sera de convaincre les chaînes, encore méfiantes face à la télévision connectée. Le géant américain devra négocier avec chacune d’entre elles s’il souhaite que leurs offres se retrouvent sur sa plateforme. Une tache qui ne va pas être aisée. Aux Etats-Unis, plusieurs grands éditeurs comme ABC, NBC ou ESPN, avaient mis des bâtons dans les roues de Google lorsque sa Google TV est arrivée sur le marché à l’automne 2010: les chaînes avaient bloqué la diffusion de leurs contenus sur la télévision connectée du géant américain. Elles étaient inquiètes de perdre le contrôle sur leurs programmes et craignaient que des services en ligne soient associés aux programmes sans leur consentement.