HIGH TECHiPhone 4 et «Antennagate»: Apple va dédommager les Américains

iPhone 4 et «Antennagate»: Apple va dédommager les Américains

HIGH TECHLa firme à la pomme va verser 15 dollars à chaque possesseur d'iPhone 4 aux Etats-Unis, à la suite de l'affaire des problèmes d'antenne décelés sur le smartphone en 2010...
no caption
no caption - E. THAYER/ REUTERS
A.G.

A.G.

Près de deux ans après la commercialisation de l’iPhone 4, Apple met fin à l’Antennagate aux Etats-Unis. Grâce à un recours collectif outre-Atlantique, les possesseurs américains d’iPhone 4 vont être remboursés à hauteur de 15 dollars ou recevoir un étui de protection, explique CNN. La justice a ainsi tranché et donné raison aux plaignants, qui font entendre leur voix depuis 2010.

Plus de 21 millions de personnes sont concernées, d’après le site de la chaîne américaine. Elles devraient recevoir un e-mail de la part de la firme à la pomme en avril et auront 120 jours pour se faire connaître afin de recevoir les 15 dollars de dédommagement ou l’étui promis. Pour ce faire, un site Internet, iPhone4Settlement.com, sera bientôt accessible. C’est à cette adresse qu’il faudra faire la demande.

Une affaire gérée maladroitement par Apple

«Nous estimons que la procédure de dédommagement par rapport à l’iPhone 4 est équitable, adéquate et raisonnable, a déclaré un avocat des plaignants à CNET. Nous pensons qu’elle permet aux membres de l’action de choisir, car ils ont le choix entre un chèque de 15 dollars ou un étui, et que ce type de choix est proportionné au vu des circonstances.»

En 2010, l’«Antennagate» avait été géré avec beaucoup de maladresse par Apple. Dans un premier temps, Steve Jobs avait réfuté tout problème avec son iPhone 4. Avant de suggérer aux clients d’apprendre à tenir le terminal autrement… Puis, devant la multiplication des plaintes, la firme à la pomme avait fini par reconnaître les problèmes d’émission et de réception de l’appareil et s'était résolue à distribuer des étuis permettant d’améliorer la propagation des ondes. En juillet 2010, Bloomberg révélait qu’un ingénieur d’Apple avait pourtant averti le patron de la firme à la pomme de ce problème dès les premiers jours du développement.