Plus de 400 000 personnes s'affrontaient encore hier en ligne sur « Halo Reach ». Ce jeu mérite de foncer tête casquée sur son mode multijoueur. Les menus ont été simplifiés, le mode s'agrémente d'un « profil psy » (loquace ou taiseux ? Equipier sur qui compter ou loup solitaire ?) et surtout d'une belle variété de types de parties.

Certes les mécanismes de ce jeu de tir à la première personne restent assez identiques à ses prédécesseurs, mais une panoplie de power-ups (jet-pack, leurres, carapaces, camouflage...) enrichit le gameplay. Tout comme ces nouveaux véhicules, où il fait bon se serrer à plusieurs. Jouer en solo ? Dommage. Puisque le mode campagne peut se parcourir jusqu'à quatre en coopération.

Une manne pour Microsoft

Pour ce dernier épisode développé par le studio Bungie, la saga de science-fiction délaisse encore Master Chief, son personnage emblématique. Le major à la visière dorée a cédé la place à une escouade de soldats Spartans chargés de déloger les méchants aliens Covenants sur la planète Reach. Les graphismes léchés soulignent l'ambiance un peu aseptisée de la série, aux antipodes de l'esthétique cracra des « Gears of War ».
Quant à l'éditeur Microsoft, il peut continuer de s'appuyer sur cette franchise exclusive à sa console, comme produit d'appel à sa Xbox 360 et au Xbox Live, son service d'abonnement en ligne – payant pour profiter de ses avantages. La firme américaine peut se frotter les manettes.

En termes de recettes réalisées en 24 h rien qu'avec les ventes aux Etats-Unis, « Halo Reach » a devancé les succès du box-office comme « Alice au pays des merveilles » ou « Toy Story 3 ». Avec ou sans 3D, Hollywood n'a plus qu'à se mettre à l'interactivité.