Gros coupLes données personnelles de 55.000 clients SFR volées par des pirates

Piratage de SFR : Les données personnelles de 55.000 particuliers et entreprises volées par des cybercriminels

Gros coupLes cybercriminels du French Hackers Squad ont affirmé fin août avoir en leur possession les informations confidentielles piratées dans 55.000 dossiers en ligne des clients de SFR
Les pirates ont menacé SFR de continuer à lancer des cyberattaques si l'entreprise ne sécurisait pas davantage ses outils informatiques. (illustration)
Les pirates ont menacé SFR de continuer à lancer des cyberattaques si l'entreprise ne sécurisait pas davantage ses outils informatiques. (illustration) - A. Gelebart / 20 MINUTES
20 Minutes avec agence

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Le groupe de cybercriminels français French Hackers Squad a affirmé sur son compte X le 27 août dernier avoir réussi à accéder aux dossiers informatiques de 55.000 clients de l’opérateur SFR. Les pirates ont donné sur le réseau social un aperçu des informations qu’ils avaient en leur possession. Parmi ces dernières se trouvent les noms, prénoms, numéros de téléphone et adresses mail et postales des abonnés, détaille Frandroid ce mercredi.

Des particuliers et des entreprises ont été visés. Les membres de French Hackers Squad ont expliqué avoir pu accéder aux données en entrant dans la base SFR un mot de passe et un login qu’ils ont communiqué. Les hackers ont assuré vouloir laisser une chance à l’entreprise en lui laissant 60 jours pour « rendre ses sites Web un peu plus sécurisés ». Au-delà de ce délai, « nous continuerons à vous attaquer », ont prévenu les pirates.

Des pirates peu expérimentés

SFR a souhaité préciser ce mercredi que c’est « sur un outil utilisé par un de nos partenaires. » qu’a eu lieu la cyberattaque. L’entreprise a affirmé avoir déployé « toutes les mesures de protection de nos clients concernés » dès qu’elle a constaté le piratage des informations. L’opérateur a aussi alerté les victimes ainsi que les autorités. Le hacker éthique SaxX a qualifié les membres du groupe français de « vraiment très jeunes et pas encore rompus au code de la cybercriminalité ».