TELEPHONIEAlliance sacrée de 23 opérateurs téléphoniques contre l'app store d'Apple

Alliance sacrée de 23 opérateurs téléphoniques contre l'app store d'Apple

TELEPHONIEAT&T, Orange et Vodaphone veulent lancer une plateforme commune et ouverte...
Philippe Berry

Philippe Berry

Un succès qui fait des envieux. Avec l'iPhone et l'app store, Apple a réussi à créer un véritable écosystème. Pas forcément rentable en elle-même pour Apple, la boutique, riche de plus de 100.000 applications, a sans conteste contribué à rendre l'iPhone incontournable. Google, Microsoft, Nokia... Tout le monde essaie de répliquer la formule –sans succès jusqu'à présent. L'initiative dévoilée lundi par 23 opérateurs à Barcelone connaîtra-t-elle un sort différent? Pas sûr.
Pas forcément rentable en elle-même
Un succès qui fait des envieux. Avec l'iPhone et l'app store, Apple a réussi à créer un véritable écosystème. Pas forcément rentable en elle-même pour Apple, la boutique, riche de plus de 100.000 applications, a sans conteste contribué à rendre l'iPhone incontournable. Google, Microsoft, Nokia... Tout le monde essaie de répliquer la formule –sans succès jusqu'à présent. L'initiative dévoilée lundi par 23 opérateurs à Barcelone connaîtra-t-elle un sort différent? Pas sûr.
Dans l'absolu, l'alliance se trouve en position de force. AT&T, Orange, Vodaphone et tous leurs partenaires touchent près de 3 milliards de clients dans le monde. Elle envisage d'unifier un marché fragmenté avec une plateforme transversale «sur laquelle les applications pourront être utilisées quels que soient l'appareil, le système d'exploitation et l'opérateur», selon un communiqué.
selon un communiqué
Dans l'absolu, l'alliance se trouve en position de force. AT&T, Orange, Vodaphone et tous leurs partenaires touchent près de 3 milliards de clients dans le monde. Elle envisage d'unifier un marché fragmenté avec une plateforme transversale «sur laquelle les applications pourront être utilisées quels que soient l'appareil, le système d'exploitation et l'opérateur», selon un communiqué.
Jongler entre les hardwares
Sur le principe, le client aurait tout à gagner. Mais le relatif échec de la boutique d'Android a jusqu'ici montré les limites d'une app store multi-machines. Les développeurs doivent jongler entre différents hardware (résolution d'écran, processeur, mémoire etc), ce qui complique l'optimisation.
Surtout, Apple et son bébé ultra fermé possèdent un avantage de poids: tout est basé sur l'iTunes store. De nombreux utilisateurs, déjà possesseurs d'un compte auquel est associée une carte bancaire pour télécharger de la musique, franchissent le pas et font des achats impulsifs d'un ou deux euros en un clic. Le développeur touche 70%. Apple 30%. Reproduire cela pour 23 acteurs s'annonce compliqué.