De notre correspondant à Los Angeles
Enfin. Sous Linux et Mac OS, Chrome était jusqu'ici réservé aux bidouilleurs. La navigateur de Google est aujourd'hui disponible pour le grand public avec la sortie de la bêta, plus d'un an après la version PC/Windows.
Les multiples reports étaient, de l'aveu même du cofondateur Sergey Brin, «embarrassants» pour Google. L'entreprise explique qu'il s'agissait de s'assurer que son navigateur avait bien «un feeling et une apparence Mac» et qu'il soit à la haute des exigences des utilisateurs de Linux en terme de sécurité.
Pas encore totalement fini
La plus grande qualité de Chrome, c'est sa rapidité. Que ce soit au démarrage ou pour charger une page, le navigateur de Google n'est talonné que par Safari 4. Firefox comme Internet Explorer sont loin derrière. La version Mac répond présent, et comme sur Windows, isole chaque onglet dans un processus (traduction: si l'un crash, il n'entraîne pas les autres dans sa chute). Pas de plantage rencontré de notre côté en 30 minutes, mais des
testeurs d'Ars Technica témoignent d'une certaine instabilité. Les premières échos de la version Linux, développée avec l'aide de la communauté open source, sont
également plutôt bons.
testeurs d'Ars Technica témoignentLa plus grande qualité de Chrome, c'est sa rapidité. Que ce soit au démarrage ou pour charger une page, le navigateur de Google n'est talonné que par Safari 4. Firefox comme Internet Explorer sont loin derrière. La version Mac répond présent, et comme sur Windows, isole chaque onglet dans un processus (traduction: si l'un crash, il n'entraîne pas les autres dans sa chute). Pas de plantage rencontré de notre côté en 30 minutes, mais des
testeurs d'Ars Technica témoignent d'une certaine instabilité. Les premières échos de la version Linux, développée avec l'aide de la communauté open source, sont
également plutôt bons.
également plutôt bonsLa plus grande qualité de Chrome, c'est sa rapidité. Que ce soit au démarrage ou pour charger une page, le navigateur de Google n'est talonné que par Safari 4. Firefox comme Internet Explorer sont loin derrière. La version Mac répond présent, et comme sur Windows, isole chaque onglet dans un processus (traduction: si l'un crash, il n'entraîne pas les autres dans sa chute). Pas de plantage rencontré de notre côté en 30 minutes, mais des
testeurs d'Ars Technica témoignent d'une certaine instabilité. Les premières échos de la version Linux, développée avec l'aide de la communauté open source, sont
également plutôt bons.
Avec Google, on ne sait jamais si un produit mérite bien son étiquette «bêta». Pour Chrome sous Mac, il ne s'agit pas d'un gimmick: il reste véritablement du boulot. Sont notamment absents la synchronisation des favoris et un gestionnaire pour les organiser. Google jure que ces fonctions seront «bientôt» intégrées.
Les extensions à l'assasut de la version Windows
Elles sont pour l'instant absentes de la version Mac, mais Google a enfin dévoilé
son site officiel (1) pour les extensions de Chrome. Certes, avec un peu plus de 300, on est loin des milliers disponibles sous Firefox. On en trouve néanmoins déjà de fort pratiques:
son site officiel (1) pour les extensions de Chrome.Elles sont pour l'instant absentes de la version Mac, mais Google a enfin dévoilé
son site officiel (1) pour les extensions de Chrome. Certes, avec un peu plus de 300, on est loin des milliers disponibles sous Firefox. On en trouve néanmoins déjà de fort pratiques:
des utiles (pour
Gmail, les
RSS, Bubble translate, qui permet de traduire directement un texte en le sélectionnant ou encore
Xmarks, pour synchroniser ses favoris sur différentes machines)
Gmaildes utiles (pour
Gmail, les
RSS, Bubble translate, qui permet de traduire directement un texte en le sélectionnant ou encore
Xmarks, pour synchroniser ses favoris sur différentes machines)
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Gmail, les
RSS, Bubble translate, qui permet de traduire directement un texte en le sélectionnant ou encore
Xmarks, pour synchroniser ses favoris sur différentes machines)
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Gmail, les
RSS, Bubble translate, qui permet de traduire directement un texte en le sélectionnant ou encore
Xmarks, pour synchroniser ses favoris sur différentes machines)
Xmarksdes utiles (pour
Gmail, les
RSS, Bubble translate, qui permet de traduire directement un texte en le sélectionnant ou encore
Xmarks, pour synchroniser ses favoris sur différentes machines)
des sociales (
Chromed bird, qui permet de tweeter directement dans le navigateur ou
Shareaholic pour partager n'importe quelle page sur un réseau social en un clic)
Chromed birddes sociales (
Chromed bird, qui permet de tweeter directement dans le navigateur ou
Shareaholic pour partager n'importe quelle page sur un réseau social en un clic)
Shareaholicdes sociales (
Chromed bird, qui permet de tweeter directement dans le navigateur ou
Shareaholic pour partager n'importe quelle page sur un réseau social en un clic)
et même
des extensions anti-pub (le doute planait sur leur intégration). A ne pas utiliser pour surfer sur 20minutes.fr évidemment.
des extensions anti-pubet même
des extensions anti-pub (le doute planait sur leur intégration). A ne pas utiliser pour surfer sur 20minutes.fr évidemment.
Les extensions, c'est une arme à double tranchant. D'un côté, elles ont permis à Firefox de dévorer près de 30% du marché, avec un navigateur couteau-suisse. De l'autre, Firefox est devenu «Firebug» et est parfois une véritable usine à gaz. Du côté de Chrome, il est trop tôt pour évaluer l'impact. Comme pour les onglets, chaque extension dispose de son propre processus système. Chacune consomme entre 5 et 20 Mo de mémoire vive. Mais même avec une vintgaine d'onglets ouverts et une dizaine d'extension, nous n'avons pas constaté de ralentissement notable.
Entre l'arrivée des bêtas Mac et Linux et des extensions officielles, il sera intéressant de voir si Chrome grignote un peu plus que ses 4% actuels du marché.
(1) un des principaux sites non officiels semblait en rade depuis mardi midi