De notre correspondant à Los Angeles
C'est le cauchemar de tout apprenti informaticien: votre père ou votre copine vous appelle car son PC tourne au ralenti, sa page d'accueil est redirigée vers un site publicitaire et/ou Windows plante au démarrage. Virus, cheval de Troie, vers, spyware... Le bestiaire touche davantage les PC sous Windows que ceux sous Linux ou les Macs. Comment Windows 7 se comporte-t-il par rapport à ses prédécesseurs et à la concurrence? 20minutes.fr a interrogé des experts du monde des antivirus.
Windows 7 est-il plus sécurisé que ses prédécesseurs?
Globalement, oui. «Microsoft a fait du bon boulot dans sa conception», estime David Perry, de Trend Micro. «Avant, il fallait vraiment s'y connaître pour paramétrer le système afin d'être bien protégé. Avec Windows 7, tout est relativement abordable.» Mais selon lui, il faudra du temps, à mesure que le parc de machines sous Windows 7 grandira et que les «criminels» s'y intéresseront, avant d'avoir un avis plus définitif. Zulfikar Ramzan, de Symantec, rappelle qu'un tel système, c'est des «millions de lignes de code». Il y a donc forcément des failles, bouchées au fur et à mesure. Rien que mardi, Microsoft a publié des patches pour en corriger 27, selon David Perry.
Le User Account Control (UAC) sollicite moins l'utilisateur pour lui demander s'il est vraiment vraiment vraiment sûr de vouloir autoriser telle ou telle action. Bonne ou mauvaise chose?
Windows Security Essentialsantimalware Microsoft comme les fabricant
s d'antivirus chantent ensemble le refrain «nous ne sommes pas vraiment concurrents». De fait, peu de réglages avancés sont disponibles. Mais après un mois d'utilisation de Windows 7 uniquement protégé par WSE et le firewall Windows, le logiciel semble faire le boulot. A confirmer une fois que davantage de menaces existeront.
Un système plus sûr = un utilisateur plus en sécurité?
Il n'y a pas de virus sur Mac OS X: mythe ou réalité?
Réalité... si l'on parle de virus a
u sens strict du terme, capables de s'autorépliquer, lâchés en pleine nature et ayant infecté des machines. La raison? Le micro-noyau et le système de fichiers Unix sur lequel Mac OS X est construit rend la tâche plus complexe, «mais pas impossible», selon Pierre-Marc Bureau. En revanche, Zulfikar Ramzan le rappelle, on trouve des chevaux de Troie et des vers sous Mac, et leur mise au point est «aussi simple». S'ils sont moins répandus (le plus grand
botnet dans le monde PC/Windows compte au moins 5 millions de machines, contre 7.000 dans l'univers Mac, selon David Perry), c'est avant tout «une affaire de parts de marché». Les trois experts sont au diapason: développer un virus/vers à grande échelle coûte de l'argent. Ils ciblent donc à 100% les PC sous Windows (qui constituent plus de 90% du marché). Si les parts de marché d'Apple venaient à augmenter dramatiquement, les choses pourraient changer.
botnet Réalité... si l'on parle de virus au sens strict du terme, capables de s'autorépliquer, lâchés en pleine nature et ayant infecté des machines. La raison? Le micro-noyau et le système de fichiers Unix sur lequel Mac OS X est construit rend la tâche plus complexe, «mais pas impossible», selon Pierre-Marc Bureau. En revanche, Zulfikar Ramzan le rappelle, on trouve des chevaux de Troie et des vers sous Mac, et leur mise au point est «aussi simple». S'ils sont moins répandus (le plus grand
botnet dans le monde PC/Windows compte au moins 5 millions de machines, contre 7.000 dans l'univers Mac, selon David Perry), c'est avant tout «une affaire de parts de marché». Les trois experts sont au diapason: développer un virus/vers à grande échelle coûte de l'argent. Ils ciblent donc à 100% les PC sous Windows (qui constituent plus de 90% du marché). Si les parts de marché d'Apple venaient à augmenter dramatiquement, les choses pourraient changer.
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