Instax Link Wide: A-t-on enfin trouvé la meilleure imprimante pour smartphone?
PHOTO•Grâce à l’imprimante pour smartphone Instax Link Wide que « 20 Minutes » a testée, Fujifilm révèle nos photos et leurs petits secretsChristophe Séfrin
L'essentiel
- Souvent gadget ou proposant des tirages médiocres, les imprimantes photos gagnent enfin en crédibilité avec la nouvelle Instax Link Wide de Fujifilm.
- Vendue 130 euros, l’appareil, simple d’emploi, imprime des photos de qualité, au format 62 x 99 mm, qu’il est possible de personnaliser.
- Bonus : la possibilité d’associer à ses images un QR Code pour associer à ses vues texte, messages écrits ou audio, et localisation GPS.
Avec l’Instax Link Wide, les imprimantes pour smartphones pourraient bien avoir trouvé à qui parler. Impression en grand, possibilités de personnalisation de ses images, association à ses photos d’un QR Code permettant d’accéder à un son, un message ou un lieu… son concepteur Fujifilm semble avoir mis les bouchées doubles pour proposer une machine particulièrement aboutie. Bingo ? Alors qu’à l’approche de la Fête des mères, la petite machine pourrait faire bien des heureuses, « 20 Minutes » en a testé les différentes possibilités.
Toujours prête à l’emploi
La nouvelle imprimante Instax Link Wide de Fujifilm élargit la gamme d’imprimantes photo pour smartphones du constructeur. Après l’Instax mini Link qui imprime au format carte de crédit (86 x 54 mm), après l’ Instax Share SP-3 et son format carré (62 x 62 mm), la nouvelle Wide voit plus grand et propose des impressions au format 62 x 99 mm. On se rapproche d’un classique tirage 10x15. L’appareil a le mérite de la discrétion. En blanc cendré ou gris moka, mesurant 13,9 x 12,7 x 3,37 cm, il peut se poser verticalement sur un socle et discrètement trouver sa place sur un coin de table.
Fonctionnant sur batterie et en Bluetooth, il se pilote à l’aide de l’application Instax Link Wide. Pas de compte à créer, tant mieux : la machine se met en œuvre en deux minutes. Une fois rechargée (autonomie annoncée : jusqu’à 100 tirages), et chargée avec une cartouche de 10 feuilles, elle est prête à l’emploi.
L’impression simple : des tirages à personnaliser
C’est évidemment la première fonction proposée. En sélectionnant l’impression simple, il est possible de lancer l’impression d’une photo qui s’extraie de la machine en 15 secondes et se révèle en 4 à 5 minutes tout au plus. Entre-temps, on aura éventuellement pris soin d’opérer un petit recadrage, d’ajuster luminosité, contraste et saturation, voire de choisir un filtre. Il n’y en a que trois, mais ils sont suffisants : monochrome, sépia ou automatique. Ce dernier a pour effet de revitaliser les couleurs et peut offrir des résultats assez flatteurs.
Du texte peut également être ajouté, mais directement sur la photo et non sur son petit bandeau blanc latéral, réservé, lui, à une légende à inscrire à l’aide d’un stylo ou d’un feutre. Et des tonnes d’émoticones sont en embuscade pour ajouter à chaque photo sa dose de LOL.
L’impression d’après modèle : esprit scrapbooking
L’application propose cette fois d’insérer une image dans une trentaine de calques différents. « Best friends », « Fun Times ! », « Happy Birthday » et quelques autres « moules » sont de la partie, agrémentés de quelques effets visuels. L’esprit scrapbooking est bien là. Il est évidemment possible de modifier les petits textes proposés tout en profitant de la composition associée à l’image. Ces modèles s’avèrent assez pratiques pour réaliser des cartes d’invitation, cartes de remerciements ou petit faire-part qui auront beaucoup d’élégance. Nous nous sommes ainsi amusés à créer des cartes d’invitation pour un prochain anniversaire, et avouons-le, cela a plus de gueule qu’un message What’s App…
L’impression collage : effets graphiques assurés
L’idée est ici d’associer plusieurs vues dans une unique photo : de deux à seize images en une, séparées par une petite bordure blanche. L’effet est assez joli, mais à l’essai, on constate que le format de la photo imprimée impose de rester sur un nombre d’images raisonnable pour que la composition conserve une certaine allure. Bien pour des portraits serrés en grand nombre, mais pas pour immortaliser des paysages… Et plus il y a d’images, plus les ajuster (en les repositionnant, recadrant…) sur le petit écran d’un smartphone devient un jeu d’équilibriste.
L’impression avec QR code : attention, messages cachés !
C’est la vraie bonne idée de l’Instax Link Wide de Fujifilm. Ainsi, il est possible d’associer à n’importe quelle impression de photo un QR Code. Celui-ci peut renvoyer au choix vers un site Web, un enregistrement audio (10 secondes maxi), une géolocalisation ou un message caché.
Simple à mettre en œuvre, ce QR code généré automatiquement peut offrir à la photo imprimée un supplément d’âme, comme en associant à une image quelques mots enregistrés, ou en lançant une invitation imprimée avec les coordonnées GPS du lieu de rendez-vous. Dommage que Fujifilm ne garantisse la pérennité de ces informations cachées que durant deux ans. Au-delà, on ignore encore à quelle sauce nos messages et autres coordonnées géographiques seront mangés !
Reste une bonne imprimante (vendue 130 euros, environ). L’Instax Link Wide de Fujifilm séduit d’abord par la qualité de ses impressions, loin de celle, médiocre, des imprimantes utilisant la technologie Zink. Le format photo proposé n’a plus le côté gadget des petites photos au format carte de crédit de la plupart des appareils photo Instax du constructeur. De son côté, l’instantanéité reste une force, avec ce petit côté magique et nostalgique de la photo qui se révèle en quelques minutes.
Quant au coût de l’impression, celui-ci débute à 0,85 euro l’unité en fonction du nombre de packs de vues acheté. Cela reste onéreux, mais compte tenu des retouches possibles avant impression, chaque photo est assurée d’être réussie.