INFORMATIQUETrois raisons pour lesquelles Windows 7 mérite d'être essayé

Trois raisons pour lesquelles Windows 7 mérite d'être essayé

INFORMATIQUELa version quasi définitive est disponible en téléchargement gratuit...
Philippe Berry

Philippe Berry

De notre correspondant à Los Angeles

Tourner la page Vista. Son successeur, Windows 7, est disponible en téléchargement en version release candidate (quasi définitive) depuis mardi. L’occasion pour Microsoft d’avoir un plus large retour du grand public avant une date de sortie –toujours pas officielle– aux alentours de l’automne prochain, selon toute vraisemblance.

>> Nos impressions sur la beta, quasi identique, et les conseils d’installation, c’est ici

Les trois raisons d’essayer ce Windows 7, c’est dessous.

1) La plus longue période d’essai jamais proposée par Microsoft
La version RC devrait être téléchargeable jusqu’en juillet. A la différence de la beta, Microsoft n’a pas limité le nombre de téléchargements. La licence expirera le 1er juin 2010 (mais à partir de mars, la machine s’éteindra toutes les deux heures afin d’encourager l’utilisateur à acheter une version définitive). Avec cette RC, Windows 7 devient presque un shareware que l’on peut donc tester pendant 1 an, avec plusieurs mois pendant lesquels Microsoft pourra faire la chasse aux derniers bugs. Visiblement, les leçons de la sortie précipitée de Vista, qui souffrait de nombreux problèmes de compatibilité matérielle et logicielle, ont été retenues.

1) La plus longue période d’essai jamais proposée par Microsoft
La version RC devrait être téléchargeable jusqu’en juillet. A la différence de la beta, Microsoft n’a pas limité le nombre de téléchargements. La licence expirera le 1er juin 2010 (mais à partir de mars, la machine s’éteindra toutes les deux heures afin d’encourager l’utilisateur à acheter une version définitive). Avec cette RC, Windows 7 devient presque un shareware que l’on peut donc tester pendant 1 an, avec plusieurs mois pendant lesquels Microsoft pourra faire la chasse aux derniers bugs. Visiblement, les leçons de la sortie précipitée de Vista, qui souffrait de nombreux problèmes de compatibilité matérielle et logicielle, ont été retenues.

2) Une version optimisée de Vista
Ne fuyez pas. Oui, Vista était une usine à gaz. Certes, il y avait de gros problèmes de drivers. De quoi amplement mériter le bashing reçu. Mais avec le temps, et notamment la mise à jour SP1, une partie des problèmes a été corrigée. Beaucoup –plusieurs rédacteurs de 20minutes.fr y compris– ont cependant préféré rester avec un bon vieux Windows XP. Rapidité au démarrage ou à la fermeture, réactivité générale... Après plusieurs mois passés à utiliser Windows 7, le verdict est indéniable: il est bien mieux optimisé que son prédécesseur. Nous l’avons testé sans aucun souci sur un portable âgé de deux ans, avec 2 Go de ram et une carte graphique dédiée (sur lequel Vista ralentissait légèrement avec de nombreuses applications ouvertes). Sur une machine plus ancienne (1 Go de ram et carte graphique à mémoire partagée), l’expérience Windows 7 reste acceptable.

3) Une interface qui n’a pas à rougir face à Mac OS X
De prime abord, la barre des tâches, avec ses faux airs de dock d’OS X et ses grosses icônes, déstabilise un peu. La différence entre une application ouvertes et fermée ne saute pas aux yeux. On se demande où sont passées les fenêtres réduites. Mais on s’y fait rapidement, et la navigation devient rapide et agréable. Mention spéciale aux fonctions Aero peek (qui offre un aperçu d’une application ouverte ou d’un onglet internet, en passant la souris sur l’icône de la barre des tâches), Aero snap (une fenêtre que l’on «secoue» fait disparaître les autres, la déplacer sur les côtés l’ajuste à un demi-écran etc.), et, dans une moindre mesure, les jumplists qui permettent d’accéder rapidement aux derniers fichiers ouverts avec un clic droit sur le raccourci d’une application.

Conclusion
Qu’on soit un anti vista, un pro mac, un linux addict, ou juste un peu curieux, ce Windows 7, même s'il n'est dans l'absolu qu'un Vista 2.0 optimisé, mérite définitivement d’être essayé. En revanche, pour avoir un avis plus définitif sur un achat, il faudra attendre la version finale et que Microsoft livre enfin les détails sur sa politique tarifaire. Il faudra également voir à l’usage ce que vaut ce Windows 7 au niveau de la sécurité (certains dénoncent des failles absentes de Vista, dues à un User Account Control plus laxiste). Et, pour les entreprises disposant de logiciels anciens, avoir des retours sur la fonctionnalité pratique du «XP mode» (qui permet de faire tourner Windows XP en machine virtuelle).

Conclusion
Qu’on soit un anti vista, un pro mac, un linux addict, ou juste un peu curieux, ce Windows 7, même s'il n'est dans l'absolu qu'un Vista 2.0 optimisé, mérite définitivement d’être essayé. En revanche, pour avoir un avis plus définitif sur un achat, il faudra attendre la version finale et que Microsoft livre enfin les détails sur sa politique tarifaire. Il faudra également voir à l’usage ce que vaut ce Windows 7 au niveau de la sécurité (certains dénoncent des failles absentes de Vista, dues à un User Account Control plus laxiste). Et, pour les entreprises disposant de logiciels anciens, avoir des retours sur la fonctionnalité pratique du «XP mode» (qui permet de faire tourner Windows XP en machine virtuelle).
User Account Control plus laxiste
Conclusion
Qu’on soit un anti vista, un pro mac, un linux addict, ou juste un peu curieux, ce Windows 7, même s'il n'est dans l'absolu qu'un Vista 2.0 optimisé, mérite définitivement d’être essayé. En revanche, pour avoir un avis plus définitif sur un achat, il faudra attendre la version finale et que Microsoft livre enfin les détails sur sa politique tarifaire. Il faudra également voir à l’usage ce que vaut ce Windows 7 au niveau de la sécurité (certains dénoncent des failles absentes de Vista, dues à un User Account Control plus laxiste). Et, pour les entreprises disposant de logiciels anciens, avoir des retours sur la fonctionnalité pratique du «XP mode» (qui permet de faire tourner Windows XP en machine virtuelle).
fonctionnalité pratique du «XP mode»
Conclusion
Qu’on soit un anti vista, un pro mac, un linux addict, ou juste un peu curieux, ce Windows 7, même s'il n'est dans l'absolu qu'un Vista 2.0 optimisé, mérite définitivement d’être essayé. En revanche, pour avoir un avis plus définitif sur un achat, il faudra attendre la version finale et que Microsoft livre enfin les détails sur sa politique tarifaire. Il faudra également voir à l’usage ce que vaut ce Windows 7 au niveau de la sécurité (certains dénoncent des failles absentes de Vista, dues à un User Account Control plus laxiste). Et, pour les entreprises disposant de logiciels anciens, avoir des retours sur la fonctionnalité pratique du «XP mode» (qui permet de faire tourner Windows XP en machine virtuelle).
Débat
Il semble que la position archi dominante de Windows s’effrite (très) légèrement. En avril, selon des chiffres de Net applications basés sur les machines utilisées par les internautes, Linux a passé pour la première fois le cap des 1%. Mac OS X flirte avec les 10%. A 88%, Windows a perdu 3 points en un an.

Débat
Il semble que la position archi dominante de Windows s’effrite (très) légèrement. En avril, selon des chiffres de Net applications basés sur les machines utilisées par les internautes, Linux a passé pour la première fois le cap des 1%. Mac OS X flirte avec les 10%. A 88%, Windows a perdu 3 points en un an.
chiffres de Net applications
Débat
Il semble que la position archi dominante de Windows s’effrite (très) légèrement. En avril, selon des chiffres de Net applications basés sur les machines utilisées par les internautes, Linux a passé pour la première fois le cap des 1%. Mac OS X flirte avec les 10%. A 88%, Windows a perdu 3 points en un an.

Selon vous, Windows 7 va-t-il permettre à Microsoft d’inverser la tendance? La guerre Mac/PC, libre/propriétaire (pour ceux qui n'ont pas compris, cela fait référence à Linux, au paragraphe précédent), commence dans 5, 4, 3, 2, 1... maintenant !