Google enterre Museletter, son service de newsletters payantes qui étaient en développement depuis septembre dernier
AU PLACARD•Google comptait prendre la suite de Twitter et Facebook et de leurs services Bulletin et RevueDavid Manfredini pour 20 Minutes
En septembre dernier, Google s’était lancé dans le marché des newsletters payantes. Motivé par la nouvelle popularité des newsletters, Google avait décidé de suivre les traces de Bulletin, lancé en janvier par Twitter, et de Revue, inaugurée en juin par Facebook.
C’est l’incubateur de projets Area 120 qui se chargeait de développer ce nouveau service, qui avait été nommé « Museletter ». L’objectif de Museletter était de proposer un outil permettant d’automatiser la création de newsletters et d’articles de blog à partir de n’importe quel document présent sur Google Drive.
Cette newsletter devait permettre d’aider les créateurs de contenu à développer leur audience en proposant à leurs abonnés des newsletters gratuites ou payantes, selon leurs besoins. Le service était majoritairement gratuit, mais devait comporter à terme des fonctionnalités payantes.
Non concluant
Malheureusement, comme beaucoup d’expériences menées par Area 120, Museletter ne sera jamais déployé à grande échelle. L’équipe de développement a annoncé que les services de Museletter seraient interrompus ce 20 décembre 2021.
« Les projets d’Area 120 sont conçus pour tester de nouvelles approches et explorer des opportunités rapidement et Museletter nous a déjà beaucoup appris. Malheureusement, cette expérience touche à sa fin », indique l’incubateur dans un communiqué. Le 20 décembre, le site Web de Museletter sera désactivé et les données récupérées par l’incubateur dans le cadre de ce projet seront supprimées.
Cet abandon ne signe cependant pas la fin des intérêts de Google pour les newsletters. Des outils différents pourraient voir le jour dans le futur : « Bien que cette nouvelle puisse être décevante, nous croyons toujours en la promesse d’une nouvelle distribution et monétisation du contenu. De plus, ce que nous avons appris servira de base aux futurs efforts de Google dans ce domaine et dans d’autres. »