Le déploiement de la 5G est en cours sur le territoire. Théoriquement, cette nouvelle technologie permet de profiter de débit jamais atteint avec des smartphones. Une enquête publiée par l’Arcep ce vendredi pointe cependant les débits décevants de la 5G, rapporte Phonandroid. Le gendarme des télécommunications a réalisé plus d’un million de tests sur des appareils éligibles ou non à la 5G. Les résultats montrent que la technologie n’est opérationnelle que dans les zones denses.

En zones rurale ou intermédiaire, le débit moyen ne dépasse pas celui de la 4G. Dans les régions denses, le débit moyen en 5G atteint 227 Mb/s chez Orange, soit 53 % de plus qu’en 4G. SFR (145 Mb/s) et Bouygues (130 Mb/s) se tiennent un peu plus loin derrière. Free est en revanche à la traîne avec des débits atteignant 32 Mb/s. L’opérateur s’en tire mieux avec sa 4G (47 Mb/s).

Une grande marge de progression

Dans les zones intermédiaires et rurales, les débits tombent respectivement à 135 Mb/s et 63 Mb/s chez Orange, qui a privilégié les antennes à bandes 3,5 GHz en secteur dense. SFR arrive second avec des débits de 66 Mb/s et 41 Mb/s. Bouygues Telecom est troisième (53 Mb/s et 31 Mb/s) devant Free (35 Mb/s et 27 Mb/s). Le classement demeure le même dans les zones touristiques.

Ces mauvais résultats de la 5G peuvent être mis sur le compte du faible nombre d’antennes. « La 5G n’en est encore qu’à ses débuts », tempère Guillaume Decorzent, responsable de l’unité couverture et investissements mobiles à l’Arcep. […] Il y a toujours une phase d’acclimatation et d’optimisation des nouvelles technologies, qui avait aussi été observée pour la 4G à son lancement ».