Ce lundi 1er novembre devait être marqué par l’entrée en vigueur d’une plateforme technique permettant de bloquer les signalements des forces de l’ordre sur les assistants d’aide à la conduite comme Waze ou Coyote. Cette mesure, initiée par le ministère de l’Intérieur, reste cependant en suspens car la plateforme ne serait pas encore prête, révèle Le Parisien.

« Nous, en tant qu’opérateur, on est prêt. (...) C’est du côté du ministère de l’Intérieur que cela coince. On n’a toujours pas reçu leur part de cahier des charges technique. On devait avoir une réunion fin septembre mais elle a été annulée. Donc pour l’instant, tout est au point mort », affirme Fabien Pierlot, PDG de Coyote.

Aucune nouvelle date n'a été communiquée

Depuis, aucune nouvelle date n’a été communiquée pour le déploiement de cette mesure. Le problème expliquant le retard serait d'ordre technique, indique de son côté le ministère. La mesure devait concerner certaines interventions des forces de l'ordre sur les routes départementales et communales.

Ce dispositif concernerait seulement les contrôles d’alcoolémie, sur une durée de deux heures, ainsi que les événements importants, tels qu’un enlèvement ou un attentat, pour une durée de douze heures. Si les applications concernées ne respectent pas cette réglementation, elles pourraient écoper de 30.000 euros d’amende et deux ans de prison