Microsoft part-il en guerre contre Linux?
JUSTICE•Le géant poursuit TomTom, avec trois revendications concernant le pingouin...Philippe Berry
De notre correspondant à Los Angeles
Microsoft poursuit TomTom et toute la communauté du logiciel libre tremble. Mercredi, Microsoft a annoncé qu’il traînait le fabricant de GPS au tribunal pour «violation de brevets». Sur les huit points, cinq portent sur le système de navigation. Mais la toile s’agite depuis hier autour des trois autres revendication. Et pour cause: elles concernent «l’implémentation du noyau Linux» dans TomTom.
Depuis des années, Microsoft jure à qui veut l’entendre que «Linux viole» 200 de ses brevets. Jusqu’à présent, il s’agissait de menaces en l’air, façon guerre froide. Il semble bien que Microsoft ait décidé de lâcher sa bombe atomique.
Concrètement, Microsoft attaque en utilisant son brevet sur «les long file names» de son système de fichiers FAT32. A une époque lointaine, Windows n’existait pas. Le système d’exploitation de Microsoft s’appelait MS-DOS, et les noms de fichiers étaient limités à huit caractères (plus l’extension). Avec Windows 95, Microsoft a introduit le système FAT32, faisait passer le nom d’un fichier (qui pointe vers une zone du disque dur où les données sont physiquement stockées) à 255 caractères.
[/fin du passage technique]
Concrètement, Microsoft attaque en utilisant son brevet sur «les long file names» de son système de fichiers FAT32. A une époque lointaine, Windows n’existait pas. Le système d’exploitation de Microsoft s’appelait MS-DOS, et les noms de fichiers étaient limités à huit caractères (plus l’extension). Avec Windows 95, Microsoft a introduit le système FAT32, faisait passer le nom d’un fichier (qui pointe vers une zone du disque dur où les données sont physiquement stockées) à 255 caractères.
[/fin du passage technique]
Concrètement, Microsoft attaque en utilisant son brevet sur «les long file names» de son système de fichiers FAT32. A une époque lointaine, Windows n’existait pas. Le système d’exploitation de Microsoft s’appelait MS-DOS, et les noms de fichiers étaient limités à huit caractères (plus l’extension). Avec Windows 95, Microsoft a introduit le système FAT32, faisait passer le nom d’un fichier (qui pointe vers une zone du disque dur où les données sont physiquement stockées) à 255 caractères.
[/fin du passage technique]
Concrètement, Microsoft attaque en utilisant son brevet sur «les long file names» de son système de fichiers FAT32. A une époque lointaine, Windows n’existait pas. Le système d’exploitation de Microsoft s’appelait MS-DOS, et les noms de fichiers étaient limités à huit caractères (plus l’extension). Avec Windows 95, Microsoft a introduit le système FAT32, faisait passer le nom d’un fichier (qui pointe vers une zone du disque dur où les données sont physiquement stockées) à 255 caractères.
[/fin du passage technique]
Concrètement, Microsoft attaque en utilisant son brevet sur «les long file names» de son système de fichiers FAT32. A une époque lointaine, Windows n’existait pas. Le système d’exploitation de Microsoft s’appelait MS-DOS, et les noms de fichiers étaient limités à huit caractères (plus l’extension). Avec Windows 95, Microsoft a introduit le système FAT32, faisait passer le nom d’un fichier (qui pointe vers une zone du disque dur où les données sont physiquement stockées) à 255 caractères.
[/fin du passage technique]
Concrètement, Microsoft attaque en utilisant son brevet sur «les long file names» de son système de fichiers FAT32. A une époque lointaine, Windows n’existait pas. Le système d’exploitation de Microsoft s’appelait MS-DOS, et les noms de fichiers étaient limités à huit caractères (plus l’extension). Avec Windows 95, Microsoft a introduit le système FAT32, faisait passer le nom d’un fichier (qui pointe vers une zone du disque dur où les données sont physiquement stockées) à 255 caractères.
[/fin du passage technique]
Après une longue saga judiciaire (et deux refus initiaux), le bureau américain des brevets donne son verdict final en 2006 et considère ceux déposés par Microsoft autour de FAT comme «valides». Le lien avec Linux? On y vient.
Les différentes distributions (versions) de Linux utilisent d’autres systèmes de fichiers que FAT (comme Ext3). Mais Linux est capable de gérer le FAT32 (pour voir une partition Windows par exemple, ou détecter des clés USB ou des cartes SD d’appareils photos). Apparemment, les GPS de TomTom (qui refuse pour l’instant toute interview), utilisent ce support.
Pour 20minutes.fr, une avocate familière du dossier explique, sous couvert d’anonymat, qu’une guerre des brevets «coûte très cher». En clair, Microsoft veut envoyer un message: "faites comme Pioneer, Alpine ou BMW, signez des accords de licence avec nous; sinon, regardez ce qui arrive à TomTom".
Entre autres amabilités, Steve Ballmer, le patron de Microsoft, dont le business repose sur des logiciels propriétaires, a un jour qualifié Linux de «cancer». Pas tant pour sa philosophie (quoi que). Non, ce qui lui plaît moins, c’est que des compagnies comme Red Hat gagnent de l’argent et concurrencent directement Microsoft sur les systèmes d’exploitation de serveurs pour entreprises. Red Hat a toujours refusé de passer des accords avec Microsoft comme l’a fait Novell. Pour combien de temps encore?
Que cela vous inspire-t-il? Le monde du libre doit-il avoir peur? Faut-il y voir une raison de plus pour que l’Union européenne continue de s’opposer aux brevets logiciels? Ou Microsoft a-t-il raison de défendre son gâteau?