ESCROQUERIESLe coronavirus favorise la montée de la cybercriminalité, selon Europol

Coronavirus : l'épidémie favorise la montée de la cybercriminalité, selon Europol

ESCROQUERIESLes arnaques en ligne sont ainsi « devenues une stratégie idéale pour les cybercriminels cherchant à vendre des articles qui […] empêcheraient ou guériraient le Covid-19 »
20 Minutes avec agences

20 Minutes avec agences

La pandémie de Covid-19 a favorisé la montée de la cybercriminalité à travers l’Europe, notamment en ce qui concerne les contenus pédopornographiques et les escroqueries en ligne, a annoncé ce lundi l’agence européenne de police Europol. « Les criminels ont rapidement exploité la pandémie pour attaquer les personnes vulnérables », dans un contexte où le confinement a poussé les utilisateurs à se tourner vers Internet « à une échelle jamais vue auparavant », a déclaré l’instance européenne dans un communiqué.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Les arnaques en ligne sont ainsi « devenues une stratégie idéale pour les cybercriminels cherchant à vendre des articles qui, selon eux, empêcheraient ou guériraient le Covid-19 », a noté l’agence basée à La Haye, qui publie chaque année un rapport sur la cybercriminalité. L’hameçonnage par courriel (« phishing » en anglais) reste, lui, une « menace efficace », les criminels utilisant des méthodes de plus en plus « sophistiquées » en la matière, selon Europol.

« L’urgence » d’intensifier la lutte

L’agence a également observé au plus fort de la crise une « hausse importante » de la détection de matériel en ligne montrant des abus sexuels sur des enfants, la diffusion de tels contenus devenant « encore plus populaire que d’habitude » en raison des restrictions de voyage. « La pandémie de coronavirus a ralenti de nombreux aspects de notre vie normale. Mais elle a malheureusement accéléré l’activité criminelle en ligne », a réagi la commissaire européenne aux Affaires intérieures Ylva Johansson, citée dans le communiqué.

« Le crime organisé exploite les personnes vulnérables, qu’il s’agisse des nouveaux chômeurs, des entreprises à découvert ou, pire que tout, des enfants », a-t-elle ajouté. Elle souligne « l’urgence » pour l’Union européenne d’intensifier la lutte contre la cybercriminalité.