C’est l’heure du BIM : Le coronavirus pourrait « ne jamais disparaître », deuxième vague d’écoliers et tourisme inquiet
ACTUALITES•« 20 Minutes » compile pour vous les infos qu’il ne faut pas manquer ce matin dans votre Bulletin d’information matinal (BIM)M.C.
Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap pour vous aider à y voir plus clair.
Coronavirus : Bientôt 300.000 morts, le virus pourrait « ne jamais disparaître », selon l’OMS
Le nouveau coronavirus pourrait « ne jamais disparaître » et devenir une maladie avec laquelle l’humanité devra apprendre à vivre, a averti l’Organisation mondiale de la santé, alors que le bilan mondial s’approche ce jeudi des 300.000 morts. Au moment où des pays commencent à lever progressivement les restrictions imposées pour tenter de freiner l’épidémie apparue en décembre en Chine, l’OMS a lancé mercredi un message alarmant. « Nous avons un nouveau virus qui pénètre la population humaine pour la première fois et il est en conséquence très difficile de dire quand nous pourrons le vaincre », a déclaré Michael Ryan, directeur des questions d’urgence sanitaire à l’OMS, lors d’une conférence de presse virtuelle à Genève. « Ce virus pourrait devenir endémique dans nos communautés, il pourrait ne jamais disparaître », a-t-il insisté.
Déconfinement : Une deuxième vague d’écoliers de retour à l’école ce jeudi
Une deuxième vague d’écoliers reprend jeudi le chemin de l’école, notamment en Ile-de-France, région très touchée par l’épidémie de coronavirus, au quatrième jour de déconfinement dans le pays, où l’activité reprend timidement. « J’ai trop hâte, je suis trop contente de "re-aller" à l’école, pour retrouver mes amies et ma maîtresse. Et aussi parce que je m’ennuie un peu à la maison », confie Zoé, six ans, qui doit retourner sur les bancs de sa classe de CP jeudi matin à Vincennes. Mais elle n’y retrouvera qu’une poignée de ses camarades, puisque la rentrée se fait partout par petits groupes, comme pour la première vague mardi.
Coronavirus : Les métiers de l’hôtellerie et de la restauration inquiets avant le conseil interministériel sur le tourisme de jeudi
« On va être pendu aux lèvres du Premier ministre. » Alors que se tient ce jeudi un grand conseil interministériel du tourisme, dans lequel des annonces d’accompagnement du secteur, et notamment de l’hôtellerie-restauration, devraient être faites, le chef bordelais Philippe Etchebest et l’ensemble des restaurateurs attendent des mesures fortes d’accompagnement. Fermés dès le 15 mars, ces établissements ne sont toujours pas autorisés à rouvrir. « Et pendant ce temps, les charges fixes courent toujours alors qu’il y a zéro euro de chiffre d’affaires » souligne le très médiatique chef, qui exploite deux établissements, la brasserie Le Quatrième Mur et le restaurant étoilé La Table d’Hôtes (hébergés dans le même lieu), place de la Comédie à Bordeaux. Mais la priorité, insiste Philippe Etchebest, n’est pas tant la réouverture que les mesures d’accompagnement de professionnels au bord de la faillite.