LANGAGETwitter veut vous dissuader de publier des insultes et des vulgarités

Twitter : Une nouvelle fonctionnalité pour vous dissuader de publier des insultes

LANGAGELes responsables du réseau social estiment que « quand le débat s’envenime, on peut être amené à dire des choses qu’on ne pense pas » et qu’il peut être sage de reformuler
20 Minutes avec agence

20 Minutes avec agence

Twitter a annoncé ce mardi l’apparition d’une nouvelle fonctionnalité permettant à ses utilisateurs d’éviter le recours aux insultes et autres expressions dépassant leur pensée. Le dispositif mis en place sous forme de « test restreint » concerne uniquement la version iOS de l’application, a précisé l’entreprise sur son propre compte Twitter.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Il proposera aux internautes de tourner sept fois leur langue dans leur bouche avant de valider la publication d’un message « utilisant du vocabulaire potentiellement blessant ». En cas de détection de tels mots, l’outil fera apparaître une fenêtre donnant la possibilité de « corriger la publication avant sa mise en ligne ». Twitter estime que « quand le débat s’envenime, on peut être amené à dire des choses qu’on ne pense pas » et qu’il peut donc être sage de « reformuler une réponse ».

Une fonction similaire sur Instagram

Un porte-parole de Twitter a précisé à Bloomberg que les corrections n’étaient pas obligatoires. Les 166 millions d’utilisateurs quotidiens de la plateforme auront donc la possibilité d’envoyer malgré tout un message leur étant signalé comme pouvant être insultant. Une fois envoyé, le ton des posts ne pourra pas non plus être adouci car la fonctionnalité n’est pas un outil de révision des tweets.

En lançant ce test, Twitter offre à ses utilisateurs une fonction que les adeptes d’Instagram connaissent bien. Un outil similaire est en effet déjà disponible sur le réseau social racheté par Facebook en 2012.