Les nouveautés du Micromania Game Show
JOURNAL DES JEUX VIDEO – On a testé pour vous...Alexis Leclercq
Fan de jeux vidéo en manque de nouveautés? Le Micromania Game Show, qui se déroulait du vendredi 31 octobre au lundi 3 novembre est l'occasion rêvée de tester les dernières nouveautés en exclusivité.
«Gears of War 2»: la bombe est de retour
Quelques matchs en équipes de 5 confirment la tendance déjà bien établie du premier volet: toujours aussi fun à jouer, on y retrouve ses armes de prédilection comme la mitrailleuse avec tronçonneuse intégrée, mais également de nouvelles armes. Au menu, un lance-flamme particulièrement efficace pour rôtir ses adversaires, ainsi qu’une arme d’artillerie bien pratique pour pilonner les lignes ennemies et faire sortir ses opposants de leur cachette. Le terrain réserve quelques surprises, comme une brume utile pour se faufiler ou une avalanche qui se révèle être une fantastique embuscade. Que du bon donc, et on est impatient de retrouver Marcus Fenix et ses compagnons pour une campagne en coopération qui s’annonce déjà épique.
«Guitar Hero World Tour»: faux instruments, vrai fun
Activision réplique à son rival Harmonix dans la catégorie des jeux de rythme: avec la panoplie complète du groupe, désormais affublé d’un kit de batterie et d’un microphone, difficile de laisser sa place au suivant. Mention spéciale aux percussions dotées de deux cymbales du meilleur effet et qui propulsent instantanément le joueur au rang de rock star. Le panel de chansons est désormais plus large avec un éventail de musiques allant de Michael Jackson à Linkin Park en passant par Jimmy Hendrix, ce qui provoque parfois quelques conflits au moment de choisir sa chanson préférée.
«Resistance 2»: un multi énorme
Avec un nombre impressionnant de bornes disponibles (60!), difficile de rester de marbre devant un multijoueur aussi complet qu’efficace. Après avoir sauté dans la partie en cours on est vite pris au jeu, et le grand nombre de classes différentes permet de s’adapter aux différentes situations rencontrées sur le champ de bataille. Dans un univers orienté science-fiction les possibilités sont nombreuses, mais l’efficacité d’un bon sniper n’est pas obsolète pour autant… Un concurrent sérieux qui n’a pas à rougir de la comparaison avec le hit de l’année dernière, «Call of Duty 4».
«Call of Duty 5»: on prend les mêmes et on recommence
Suite du jeu acclamé de la fin 2007, avec Treyarch au commandes cette fois-ci, on peut se poser quelques questions sur l’évolution du jeu qui semble se répéter. Quelques nouveautés sont bienvenues, comme un mode coopération avec un tableau des scores en temps réel pour déterminer qui est le leader de l’opération, mais l’impression de déjà-vu reste tenace. Le fun est ceci dit intact et les batailles prennent aux tripes, qu’il s’agisse de faire tomber une ligne de bunkers ou d’affronter une colonne de tanks peu amènes.
«Madworld»: une avant-première qui marque
Présenté par son créateur Atsushi Inaba, voilà un titre qui fera sans nul doute forte impression. Dans un monde entièrement en noir et blanc représentant un show télévisé particulièrement choquant, l’ultraviolence à la sauce comics fait merveille. On est loin d’une volonté de réalisme. Bien au contraire, le jeu verse totalement dans un gore grotesque et particulièrement jouissif: le joueur est récompensé sur l’incongruité des méthodes de carnage, allant de l’empalement avec un panneau de signalisation au lancer d’ennemis sur une cible de fléchettes géante. A réserver à un public averti…