5GA la pluie, la 5G préfère nettement le beau temps

5G : La pluie altérerait lourdement les performances du réseau

5GDes tests ont montré que les jours de pluie, le débit du réseau peuvent être divisés par deux
Jennifer Mertens pour 20 Minutes

Jennifer Mertens pour 20 Minutes

On ne cesse de répéter combien ce nouveau standard de communication sera révolutionnaire. Les pays s’attellent à développer les infrastructures compatibles avec ce réseau sur leur territoire. Mais la 5G, présentée comme une technologie permettant de réduire les temps de téléchargement à néant tout en offrant une hyperconnectivité poussée, pourrait bien avoir un point faible de taille : la pluie.

Les premiers tests réalisés aux quatre coins du monde ont montré que le débit de la 5G peut se retrouver divisé par deux en cas de fortes averses. La portée du réseau peut également être réduite en cas de mauvais temps. Autrement dit, lorsque la météo n’est pas au beau fixe, la 5G pourrait ne pas être en mesure de maintenir ses pleines capacités.

La révolution de la 5G au cœur du problème

L’explication à ce phénomène repose sur les ondes millimétriques qui constituent le réseau 5G et sur lesquelles reposent ses avancées technologiques. Malheureusement, ces ondes disposent d’un pouvoir de pénétration très faible, ce qui fait qu’elles sont facilement perturbées par les obstacles, notamment ceux d’origine météorologique. En cas de pluie, les gouttes d’eau peuvent absorber une partie du signal.

En fonction de la densité de l’averse, le réseau pourrait être amputé de 25 % à 50 % de son débit. La seule solution pour contrer le phénomène serait que les opérateurs mettent au point des maillages serrés d’antennes relais ou amplifient l’intensité de l’onde.

A l’heure actuelle, la 5G n’est déployée que dans quelques pays et à une échelle relativement restreinte. Le déploiement du réseau devrait encore plusieurs années, notamment en France où la 5G est attendue pour 2022. Un laps de temps qui devrait permettre aux opérateurs et équipementiers de prendre en compte cette sensibilité accrue aux obstacles météorologiques.