Reno 2Z: On a testé le nouvel Oppo et pour 349 euros, c'est un smartphone très convaincant
SMARTPHONE•La firme chinoise Oppo lance son Reno 2Z, un smartphone qui, à 349 euros, peut se vanter d’être complet et d’offrir des prestations cohérentes et de qualitéChristophe Séfrin
Il est beau l’Oppo ! Avec son Reno 2Z, le constructeur chinois livre un smartphone dont le design est à lui seul un véritable argument de vente. Coque arrière légèrement bombée aux reflets bleu nuit tape à l’œil ; écran avant Full HD + (2340 x 1080 pixels) de 6,53 pouces sans la moindre « encoche » apparente ; prise en main presque sensuelle… Oppo flatte les sens. Mais le look ne fait pas tout.
48 mégapixels au compteur
Vendu 349 euros, le Reno 2Z essaie malgré son prix serré d’en faire beaucoup. Et c’est bien logiquement en photo que le terminal veut se distinguer. Oppo a ainsi équipé son smartphone d’une enfilade de quatre caméras arrières.
Celles-ci sont totalement intégrées sous la coque, participant ainsi au design très réussi de l’appareil. On retrouve le classique capteur de 48 mégapixels IMX586 de Sony qui équipe désormais une foule de smartphones, comme le Nova 5T de Huawei, le Xiaomi Mi 9 ou le OnePlus 7T Pro. Un bon choix.
Y sont attelés un module de 8 mégapixels avec objectif grand angle (119°), ainsi que deux capteurs de 2 mégapixels. Le premier se charge de mesurer la profondeur de champ (pour les portraits) ; le second est un capteur monochrome dont la vocation est d’optimiser la luminosité.
A l’essai, le Reno 2Z s’avère très cohérent à son niveau de prix et ne démérite pas en photo. Pouvant être associé à 7 filtres, son mode Portrait permet notamment de réaliser des images réussies avec flou à l’arrière du sujet.
Le mode grand angle est assez efficace, malgré des déformations assez visibles sur les contours de l’image. De son côté, le monde Nuit réussit à produire des images assez lumineuses, mais dès que l’on zoome dedans, on se rend compte que les détails manquent à l’appel…
Quid de la caméra avant ? Oppo l’a dissimulée dans un petit module pop-up qui s’extrait du sommet du smartphone lorsque l’on active la prise de vue selfies.
Lestée d’un flash, la caméra réalise des photos en 16 mégapixels particulièrement détaillées.
Et bonne nouvelle : on peut associer à son autoportrait une ribambelle de filtres, « d’étiquettes » et effets (flou, mosaïque…) pour sublimer sa trombine avec des photos avant de l’offrir en partage.
Quelques concessions sur la performance
Qui peut le plus… peut le moins. Pour rester dans une fourchette de prix alléchante, Oppo a dû faire quelques sacrifices techniques. Le processeur à huit cœurs du Reno 2 est le MT6779 de Mediatek, commun à différents smartphones de moyenne gamme et peu optimisé pour le jeu vidéo. Le Reno 2Z ne dispose pas de stabilisateur en photo, alors que le Reno 2 en intègre un. Le smartphone filme bien en 4K, mais jusqu’à 30 images/secondes et non 60 images/seconde. Plus embêtant enfin si l’on est fan de vidéos : le terminal n’est doté que d’un seul haut-parleur ce qui plombe un peu les visionnages sans casque audio.
On se console avec la batterie de 4000 mAh de l’appareil qui, comme le montrent nos tests, lui permet de rester éveillé jusqu’à 2 jours en usage assez gourmand. Attelé au système VOOC Flash Charge 3.0 (20 Watts) d’Oppo, le Reno 2Z se recharge intégralement en 80 minutes. On dit bravo.