DONNEES PERSONNELLESMicrosoft écoute aussi les conversations d'utilisateurs

Microsoft: Le géant de l'informatique écoute lui aussi les conversations d'utilisateurs

DONNEES PERSONNELLESSelon Microsoft, l’objectif est d'« améliorer des services de recherche, de commandes vocales, de dictée ou de traduction » sur Skype et l’assistant Cortana
Microsoft a admis écouter certaines conversations de ses utilisateurs (illustration).
Microsoft a admis écouter certaines conversations de ses utilisateurs (illustration). - Yichuan Cao/Sipa USA/SIPA
20 Minutes avec agences

20 Minutes avec agences

La liste s’allonge. Après Google et Amazon, Microsoft a confirmé ce mercredi que certaines conversations d’utilisateurs étaient écoutées par ses prestataires. Selon le géant de l’informatique, la pratique a pour but d’affiner les fonctionnalités de traduction vocale offertes par Skype et son assistant numérique Cortana. « Microsoft recueille des données vocales pour fournir et améliorer des services de recherche, de commandes vocales, de dictée ou de traduction », a confirmé le groupe, tout en assurant obtenir l’autorisation des clients avant de recueillir leurs données vocales.

L’entreprise s’est défendue après les révélations du média Vice selon lesquelles les conversations, tenues sur le service de traduction de Skype, pouvaient toucher à des sujets intimes comme le sexe ou la perte de poids.

Après Amazon, Google et Apple

Microsoft a également soutenu prendre des précautions en matière de protection de la vie privée, notamment en supprimant les informations concernant l’identité des utilisateurs avant de les partager avec ses prestataires. Ces derniers seraient enjoints à respecter les normes de protection de la vie privée établies par la législation européenne.

Cette révélation est la dernière d’une longue série : en mai dernier, Amazon a annoncé l’ajout de fonctionnalités pour demander à Alexa, son assistant vocal, d’effacer ses enregistrements ou d’aveugler la caméra. Google a suspendu les écoutes dans toute l’Union européenne pour trois mois, après une demande d’une autorité allemande de protection des données. La semaine dernière, Apple a aussi interrompu temporairement l’analyse par des employés ou des sous-traitants de conversations enregistrées par son assistant vocal Siri.