Liseuses numériques: Dix raisons de craquer cet été (même si vous préférez les livres imprimés)
READERS•A l’heure où la nouvelle liseuse numérique Amazon Kindle Oasis est lancée, la question de passer au livre numérique, même quand on aime le livre imprimé, peut encore se poserChristophe Séfrin
L'essentiel
- Amazon a lancé le 24 juillet sa nouvelle liseuse numérique Kindle Oasis, vendue à partir de 249 euros.
- Même si l’on est accro au livre de papier, l’appareil pose une nouvelle fois la question de la pertinence de s’équiper ou pas.
- Tests à l’appui, « 20 Minutes » pointe les nombreux atouts des readers en cette période de vacances.
Faut-il ou non s’offrir une liseuse numérique pour l’été ? Cantonné en France à une niche, son marché cède du terrain face à la lecture… sur smartphone. Reste que le livre de papier pèse encore 85 % du chiffre d’affaires de l’édition en France (source : Gfk), conservant la préférence de la plupart des lecteurs (pour son format, son odeur, la nature de son papier, sa qualité d’impression, l’objet « livre », quoi !).
Pourtant, les « readers » ne manquent pas d’atouts pour vous faire craquer. Surtout en voyage ou en vacances. Voici dix bonnes raisons de s’équiper sans pour autant claquer la porte de son libraire préféré.
Argument n°1 : toujours plus simple, toujours moins cher
Apparues il y a près de vingt ans, les liseuses numériques ont vu leur prix de vente se démocratiser : à partir de 79 euros pour un modèle de base comme la Kindle d’Amazon, jusqu’à près de 300 euros pour la Forma de Kobo, ou la nouvelle Kindle Oasis qui vient de sortir. De son coté, le prix des livres numérique, longtemps identique à celui des livres imprimés, est désormais légèrement inférieur : de 3 à 6 ou 7 euros de moins sur un livre broché, comme Soif, d’Amélie Nothomb vendu 17,90 euros imprimé et 12,99 euros en version numérique.
Une fois son compte créé dans les boutiques des fabricants de readers (Amazon, Kobo, Bookeen…), un ouvrage prend tout juste quelques dizaines de secondes pour être téléchargé en wifi, depuis chez soi. Pratique pour filer au soleil sans avoir à courir les magasins ! Et si votre lieu de villégiature est dépourvu de liaison wifi, une liseuse avec 3G/4G intégrée, permet d’acheter un nouveau livre à tout moment.
Argument n°2 : sur une liseuse, un livre ne fait pas le poids !
Une liseuse ne pèse que quelques dizaines de grammes : 188 grammes pour la nouvelle Kindle Oasis d’Amazon, ou encore 197 grammes pour le très bon reader Forma de Kobo. Il s’agit peu ou prou du poids d’un livre papier de 96 pages !
L’avantage d’une liseuse en voyage est que l’on peut la gorger d’autant de livres que désiré sans que son poids augmente : comptez 3000 ouvrages environ pour une liseuse à la mémoire de 4 Go ! Tous les livres achetés s’y trouvent en permanence. Et si vous changez de liseuse (mais restez chez le même fabricant), votre bibliothèque déjà constituée peut y être transférée.
Argument n°3 : l’écran reste parfaitement visible même en plein soleil
La technologie e-ink (ou « encre électronique ») des liseuses permet de lire en plein soleil.
Contrairement à la lecture sur l’écran d’un smartphone ou d’une tablette, carrément impossibles dans de telles conditions, la lecture sur liseuse peut se faire au bord de la piscine, alors que vous vous dorez la pilule : l’écran ne brille pas, est sans reflet et conserve toute sa luminosité et son contraste.
Argument n°4 : les livres mouillés ne sont jamais abîmés
Depuis 2014 et la Kobo H2O, de plus en plus de liseuses sont étanches.
L’idée n’est évidemment pas de plonger les appareils au fond du grand bain pour aller lire (Plonger, par exemple, l’excellent roman de Christophe Ono-dit-Biot), mais de les protéger contre les projections d’eau, voire l’immersion accidentelle.
Ainsi, il est possible de lire vautré sur sa bouée licorne ou de « tourner » quelques pages entre les bulles d’un jacuzzi.
Argument n°5 : on peut lire à une main seulement
Les liseuses électroniques disposent d’un écran tactile, voire de boutons. Pour tourner les pages, un simple mouvement d’un doigt à la surface de l’écran ou appui sur le bouton correspondant permet d’avancer dans sa lecture. Un détail ? Pas forcément : à l’usage, le fait de ne lire que d’une main est un véritable élément de confort.
Argument n°6 : on peut avoir oublié ses lunettes dans sa chambre
Type de police, taille de la police, interlignage… les écrans des liseuses se personnalisent à l’envie. Pas forcément besoin de s’encombrer de ses lunettes de vue à la plage pour lire avec le niveau de confort suffisant. Ces réglages peuvent être modifiés à tout moment.
Argument n°7 : on retombe toujours sur la bonne page
Interrompre précipitamment une lecture pour embarquer dans son avion, faire une pause sur l’autoroute ou répondre à une sollicitation extérieure ne nécessite pas d’avoir un marque-page. Il suffit d’éteindre sa liseuse avec son bouton ou de refermer sa coque de protection (vendue en option entre 15 et 50 euros) pour qu’elle se mette en veille. Au moment de rallumer l’appareil, la page que vous lisiez réapparaîtra automatiquement et vous pourrez reprendre la lecture là où vous en étiez.
Argument n°8 : il n’y a pas besoin d’allumer la lumière dans la chambre les nuits d’insomnie
Lire tard sans déranger son ou ses voisins de chambrée ou lire à pas d’heure car le sommeil s’est fait la belle : la plupart des liseuses disposent d’un écran rétroéclairé. Il peut s’adapter à la lumière ambiante, comme avec le mode nuit Comfort Light Pro sur les liseuses Kobo.
Il suffit de choisir la plage horaire durant laquelle il sera automatiquement déclenché : la teinte de l’écran deviendra de plus en plus orangée, imitant ainsi la luminosité progressive du soleil. Il fallait y penser… Pour un meilleur confort, la dernière Kindle Oasis inaugure un système d’éclairage dont on peut régler la teinte : le fond d’écran peut ainsi passer de blanc à ambre pour être plus doux.
Argument n°9 : on connaît le temps de lecture restante
Finirez-vous le bouquin numérique dévoré à l’Hôtel club de Playa Blanca avant de descendre de votre avion du retour ? Votre liseuse vous indique en permanence le nombre de pages restant à lire dans votre ouvrage, ainsi que votre temps de lecture estimé pour atteindre la fin du chapitre, et la fin du bouquin.
Argument n°10 : les liseuses prodiguent aussi des conseils de lecture
Une fois que vous aurez englouti plusieurs ouvrages sur votre liseuse, celle-ci s’aventurera à vous conseiller de nouveaux livres selon vos goûts de lecture supposés. C’est un peu comme avec Netflix ou Prime Vidéo pour les films et séries télévisées en streaming. Mais les libraires feront cependant mieux : eux lisent vraiment les livres et n’ont pas besoin d’algorithmes pour effectuer leurs recommandations.