AMENDEUn tricheur sur GTA V condamné à payer 150.000 dollars à l'éditeur du jeu

«GTA V»: Un tricheur condamné à payer 150.000 dollars à la société éditrice du jeu

AMENDELe hacker avait mis au point un ingénieux logiciel de triche qui permettait de générer de l’argent virtuel de manière illimitée
20 Minutes avec agence

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Take-Two Interactive, la société éditrice du célèbre jeu Grand Theft Auto, a intenté une action en justice contre un habitant de Floride qui a conçu un puissant outil de triche, selon une information du site Torrent Freak.

Le hacker en question a été condamné le 4 février dernier par la cour de New York. Poursuivi pour « infraction au droit d’auteur », il devra payer 150.000 dollars de dommages et intérêts (132.000 euros) à Take-Two. Les juges l’ont également condamné à rembourser 66.868 dollars (59.201 euros) de frais d’avocat.

Des tokens gratuits et illimités

Jhonny Perez avait mis au point un ingénieux logiciel de triche qui permettait aux joueurs de générer une quantité infinie de monnaie virtuelle dans GTA Online, la version multijoueurs de la série. Cela évitait aux joueurs de payer en monnaie réelle dans la boutique en ligne officielle du jeu.

Riches d’une fortune virtuelle illimitée, les tricheurs pouvaient acheter sans compter de nouvelles armes et des véhicules virtuels, ce qui leur procurait un avantage indéniable sur les autres joueurs.

500.000 dollars de préjudice pour la firme américaine

Baptisé « Elusive », le logiciel de triche était vendu entre 10 et 30 dollars (entre 9 et 26 euros). Les dommages causés à l’entreprise s’élèveraient à près de 500.000 dollars (442.000 euros). « Take-Two a subi un préjudice irréparable en raison de la conduite délictueuse de M. Perez », a écrit le juge new-yorkais Kevin Castel dans son compte rendu, publié par Torrent Freak.

Jhonny Perez avait retiré son logiciel de la vente en 2018, après avoir reçu un avertissement de la firme. Il avait alors présenté ses excuses et promis de reverser les bénéfices des ventes à une association. Mais Take-Two n’a jamais reçu les preuves écrites de ce généreux engagement. L’éditeur américain avait alors décidé d’engager des poursuites.