Berlin: Ces bureaux du futur suivent et accompagnent chaque salarié grâce à son smartphone
ARCHITECTURE 2.0•Les deux immeubles « intelligents » qui verront le jour à Berlin seront constamment surveillés par des capteurs…20 Minutes avec agence
Deux immeubles de bureaux « intelligents » sont en cours de construction à Berlin (Allemagne). Le « Cube » sera achevé fin 2019 et l’autre, The Edge Grand Central, sera livré en 2020. Les bureaux, faits d'espaces de travail partagés, seront truffés d’outils connectés et de capteurs pour réguler la vie de l’immeuble et de ses occupants.
Ainsi, les futurs employés du « Cube » accéderont au bâtiment grâce à leur smartphone, via une application dédiée. Mais ses fonctions iront bien plus loin qu’un droit d’entrée et de sortie, rapporte Le Figaro.
Un bâtiment autogéré
L’appli connaissant l’agenda des salariés, elle suggérera différentes actions et activités à l’utilisateur au cours de la journée : s’asseoir près d’une fenêtre, se rendre dans une salle spécifique ou commander un repas le moment venu. Une aide à la navigation dans le bâtiment sera également proposée.
Au-delà de l’application, le « Cube » pourra réguler de nombreux paramètres. L’immeuble éteindra de lui-même les lumières et ajustera les températures en fonction de l’affluence à l’intérieur. Il diffusera davantage d’oxygène dans les salles de réunion pour assurer le confort des employés. Et les imprimantes, évidemment connectées, donneront l’alerte en cas de pénurie de papier ou de d’encre afin que quelqu’un les recharge.
Des bienfaits nuancés
Ces bureaux dits « intelligents » auraient pour vertu de réduire les arrêts maladie et donc, pour les entreprises, de gagner en productivité. C’est le constat de Deloitte qui a emménagé en 2015 dans le bâtiment « The Edge », à Amsterdam. Depuis son installation, le cabinet de conseil a aussi noté une augmentation du nombre de candidats à ses offres d’emploi.
aMais une étude publiée par les cabinets CCL et Savills nuance l’engouement pour ces nouveaux bâtiments connectés. La moitié des moins de 34 ans et 60 % des plus de 35 ans ne souhaitent pas abandonner leurs bureaux fixes.