ALLEMAGNEA Berlin, Google abandonne son projet de campus controversé

Google: A Berlin, le géant américain abandonne son projet de campus controversé

ALLEMAGNELe lieu devait abriter plusieurs start-up dans 3.000 m2 de bureaux, cafés et espaces de coworking…
20 Minutes avec agences

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Le projet était très critiqué depuis deux ans par les habitants. Google a annoncé ce mercredi renoncer à ouvrir son septième Campus mondial dans un quartier alternatif de Berlin ( Allemagne).

A Kreuzberg, dans une friche industrielle de l’ouest de la capitale allemande, le géant de l’internet prévoyait d’installer de multiples start-up. Elles devaient se côtoyer au milieu de 3.000 m2 de bureaux, cafés et espaces de coworking. Ce sont deux associations humanitaires qui occuperont finalement les lieux.

Une conséquence des manifestations ?

« Kreuzberg obtient une maison pour l’engagement social. Merci à tous ceux qui nous ont accompagnés avec leurs critiques constructives et leurs idées », a ainsi affirmé sur Twitter Ralf Bremer, le porte-parole de Google Allemagne.

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Il n’a cependant pas précisé si cette renonciation constituait la conséquence des nombreuses manifestations et critiques des habitants du quartier. « Nous ne laissons pas les protestations nous dicter ce que nous faisons », a-t-il indiqué au quotidien berlinois Berliner Zeitung, précisant que l’entreprise allait s’installer dans d’autres locaux dans le centre-ville.

Car contrairement à Madrid, Varsovie ou Séoul, la capitale allemande voyait avec méfiance l'implantation de ce septième Google Campus mondial dans ce quartier victime de son succès et théâtre d'une importante spéculation immobilière.

Divergence d’opinions chez les politiques

« La lutte paye. Google se retire », s’est félicitée sur Twitter l’association « GloReiche Nachbarschaft », l’une des initiatrices du mouvement « Fuck off Google ». Le collectif organisait notamment chaque premier vendredi du mois une manifestation devant le futur campus. « Google a ainsi répondu aux demandes des politiciens et des voisins », a déclaré de son côté Florian Schmidt, élu écologiste de Kreuzberg.

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En revanche, Sebastian Czaja, le représentant des libéraux FDP de Berlin, a regretté cette « résignation », estimant qu’elle envoyait comme message aux futures entreprises : « Ne venez pas à Berlin, certainement pas à Kreuzberg ».