Terminé
Scandale Facebook-Cambridge Analytica: L'audition de Mark Zuckerberg devant le Congrès à revivre
LIVE•Le jeune milliardaire va s'expliquer pour la première fois devant les élus américains sur le scandale Cambridge Analytica...Philippe Berry
L'ESSENTIEL
- Mark Zuckerberg témoigne pour la première fois, à 14h15 (20h15 heure de Paris), devant une commission du Sénat américain.
- Il va s'excuser pour une «erreur personnelle» sur le scandale Cambridge Analytica, alors que les données Facebook de 87 millions de personnes ont été siphonnées.
- Les élus américains sont remontés et pourraient menacer Facebook d'une amende ou de nouveaux garde-fous sur la publicité.
A LIRE AUSSI
- 14 ans de polémiques Facebook et d'excuses de Mark Zuckerberg
- Voici tout ce que Facebook sait sur vous (et ça fait un peu peur)
LA VIDEO EN DIRECT (en cliquant ici ou ci-dessous)
La synthèse de la journée à lire ici, bonne nuit à tous ou bon réveil.
1h25
C'est terminé après 5 heures
Et Mark Zuckerberg n'a pas beaucoup transpiré. Beaucoup d'imprécisions chez les sénateurs américains. Avec la grande question: vont-ils légiférer pour protéger les données et la vie privée? A suivre, on vous prépare une synthèse asap.
1h15
«Vous dites que je suis propriétaire de mes données mais c'est vous qui gagnez 40 milliards de dollars avec»
Bonne punchline du sénateur Tester.
1h00
On approche de la fin!
Il ne reste plus que 3 ou 4 sénateurs.
0h50
Certains sénateurs passent leur temps à témoigner
Au lieu de poser une question, certains élus témoignent et Mark Zuckerberg n’a qu’à hocher la tête.
0h35
«Votre charte est NULLE», un sénateur se lâche
C'est l'un des moments marquants de ces 4 heures. Le sénateur John Kennedy dit ce que tout le monde pense tout bas: «Je vais vous dire ça en douceur: YOUR USER AGREEMENT SUCKS [votre charte utilisateurs est nulle] ». «Vous cherchez à couvrir vos fesses, pas à informer vos utilisateurs. Allez voir vos avocats à 1.200 dollars de l'heure et dites leur d'écrire ça en anglais»
https://twitter.com/ptiberry/status/983835939045691392
0h20
«Vous avez attendu 27 mois et pris la décision de ne pas informer les utilisateurs»
Enfin un peu d'animation. Après quelques passages Bisounours, notamment un sénateur républicain qui a crié son admiration à Mark Zuckerberg, Kamala Harris (démocrate de Californie) appuie où ça fait mal: «Vous avez attendu 27 mois et pris la décision [en décembre 2015] de ne pas informer les utilisateurs. C'est un problème de transparence.» Zucki s'excuse: «Avec le recul, c'était une erreur».
0h05
Point de fack-checking sur les données conservées par Facebook quand un compte est effacé
Selon Mark Zuckerberg, Facebook efface "aussi vite que possible" les données d'un utilisateur qui supprime son compte. Dans la pratique, le réseau peut prendre jusqu'à 90 jours.
0h00
Dernière pause
Allez, il doit rester un petit tiers de sénateurs, donc sans doute encore 1h/1h30. Les gros problème de cette audition, c'est:
1. La plupart des sénateurs n'y connaissent pas grand chose, certains semblent découvrir Internet
2 Chacun pose une question qui n'a rien à voir avec le précédent, donc ça part dans tous les sens pendant quelques minutes et Zuckerberg s'en sort facilement avec un "Je reviendrai vers vous avec les détails" sur les points les plus délicats.
23h50
Non, Facebook n’espionne pas les smartphones via le micro
«Vous parlez de cette théorie du complot ? », s’amuse le dirigeant. « Non, nous n’écoutons pas les gens ». Il précise toutefois que si quelqu’un diffuse une vidéo sur Facebook Live, l’entreprise prévient l’utilisateur si le son n’est pas activé.
23h45
Sur Cambridge Analytica, « le système a fonctionné comme prévu mais il était mal conçu »
Comment est-on passé de 270.000 personnes ayant installé une app à 87 millions de profils siphonnés ? Car à l’époque, un développeur avait accès aux données "des amis des amis". « Le système a fonctionné comme prévu mais il était mal conçu », justifie Zuckerberg, qui rappelle l’avoir changé en 2015 (désormais les développeurs n’ont accès qu’au profil de l’utilisateur qui installe l’app).
23h30
Facebook est-il une entreprise technologique ou un éditeur?
Gros débat technique sur la nature de Facebook. Selon Mark Zuckerberg, Facebook est une entreprise technologique car il ne produit par les contenus des utilisateurs, mais le réseau a une responsabilité sur ce qui est publié. Facebook a tout intérêt à défendre ce statut car cela lui permet d'éviter d'être régulé plus étroitement.
23h20
Comment Facebook lutte-t-il contre les publicités discriminatoires?
Le réseau est attaqué car il laissait les annonceurs exclure des catégories entière de population mais Facebook a retiré cette option, assure le dirigeant.
23h10
Zuckerberg pèse sur mots sur la loi européenne GDPR
Est-il favorable à une loi américaine garantissant les mêmes protections sur la vie privée que le réglèrement européen GDPR? Zuckerberg est favorable à «un principe général» demandant explicitement l'autorisation d'un utilisateur avant d'utiliser ses données pour de la publicité ciblée, «mais les détails ont leur importance», tempère-t-il. Il refuse de répondre par un simple oui/non.
23h05
Débat sur l’addiction aux réseaux sociaux
Zuckerberg reprend les points avancés par Facebook en décembre : selon lui, un usage « actif » des réseaux pour créer du lien avec des amis et des proches est « positif » mais un usage « passif » (juste regarder les contenus postés par les autres) « peut être négatif ».
22h55
Facebook ne scanne pas les messages sur WhatsApp, assure Zuckerberg
Un sénateur s'inquiète: «Si je parle de Black Panther avec un ami sur WhatsApp avec un ami, est-ce que je vais voir de la pub pour Black Panther sur Facebook?» «Non, nous n'avons pas accès au contenu des messages WhatsApp, les messages sont chiffrés», répond Zuckerberg.
22h50
Débat technique sur qui est propriétaire des données
Selon Zuckerberg, l’utilisateur est propriétaire de ses données car il décide de ce qu’il publie et n’accorde qu’une licence a Facebook pour partager et utiliser cette information. « Mais si nous étions vraiment propriétaires, nous toucherions une partie de vos revenus », répond un sénateur.
22h40
Les limites de la vérification sur les annonces politiques
Facebook vérifie désormais où les annonceurs résident et peut bloquer ceux basés en Russie. «Mais s'ils passent par une société écran basée dans le Delaware, vous ne pouvez pas le détecter, n'est-ce pas?», demande un sénateur. «En effet», concède le CEO.
22h35
We are back
Zuckerberg corrige une de ses réponses (il avait dit que Cambridge Analytica n'était plus sur FB en 2015 quand FB a été mis au courant de l'abus, mais après avoir vérifié avec son équipe, Zuckerberg concède que CA faisait de la pubblicité sur Facebook en 2015).
22h25
Pause pipi
Zuckerberg était partant pour continuer mais les sénateurs veulent une pause de 5 min.