BUGQue s’est-il (encore) passé avec l’application d'alerte mobile SAIP?

Que s’est-il (encore) passé avec l’application d'alerte mobile SAIP ce matin?

BUGCertains internautes ont reçu un exercice d’alerte attentat, en-dehors de la Seine-Maritime où l’application était testée ce vendredi…
O. P.-V.

O. P.-V.

Dans le cadre d’un plan particulier de mise en sûreté, une simulation d’attaque terroriste, ce vendredi matin dans les établissements scolaires de Seine-Maritime, l’application SAIP (alerte attentat) a été testée par le ministère de l’Intérieur dans le département.

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Elle a parfaitement fonctionné dans le 76… et même au-delà, puisque plusieurs internautes ont signalé sur les réseaux sociaux avoir reçu une alerte exercice sur leur mobile ailleurs en France, parfois à plusieurs reprises.

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Contacté par 20 Minutes, le ministère de l’Intérieur explique ces multiples bugs par le fait que l’alerte s’est déclenchée sur des téléphones qui n’avaient pas mis à jour l’application depuis un moment.

« Il y a régulièrement des exercices de simulation d’attentat, mais en général, nous ne mobilisons pas l’application SAIP. Il s’agissait ici de tester son bon fonctionnement », précise la place Beauvau.

Un logiciel conçu « dans l’urgence […] ce qui a nui à la qualité du produit final »

Lancée en 2016 pour alerter rapidement la population d’une attaque en cours, l’application SAIP a été fortement critiquée pour plusieurs ratés, étant parfois déclenchée sans raison, ou à l’inverse, réagissant avec beaucoup de retard, comme le 14 juillet 2016 à Nice, où l’alerte est arrivée deux à trois heures après les faits.

Un rapport sénatorial de Jean-Pierre Vogel (LR), rendu public en août 2017, pointait un logiciel conçu « dans l’urgence […] ce qui a nui à la qualité du produit final ». Lors des dernières attaques à Paris, la préfecture de police avait par exemple privilégié Twitter pour diffuser ses messages.