FROID, MOI?Audio: Six casques pour se tenir chaud aux oreilles

Audio: Six casques pour se tenir chaud aux oreilles (et booster sa musique)

FROID, MOI?Pour se protéger les oreilles des premiers frimats, mais surtout profiter pleinement de sa musique, la saison des nouveaux casques audio est ouverte. On sort couvert !…
Christophe Séfrin

Christophe Séfrin

Des mitaines, une écharpe et un bon casque audio : pour se prémunir des premiers froids matinaux et chanter « Heigh-ho, heigh-ho" en allant au boulot, « 20 Minutes » a testé sept casques audio. Chaud devant !

L’accessible : Bass + SHB3175 de Philips Audio

D’un rapport qualité-prix confondant, ce casque audio circum aural découvert dans les allées du récent salon IFA de Berlin cible selon Philips Audio « les mélomanes qui veulent des basses ». Belle promesse.

En blanc ou noir, pliable et accessible: le Bass+ SHB3175 de Philips.
En blanc ou noir, pliable et accessible: le Bass+ SHB3175 de Philips. - PHILIPS

Pas sûr que les inconditionnels de Chopin ou de Vivaldi seront cependant au rendez-vous, mais ce modèle pliable et filaire risque néanmoins de faire des émules auprès du plus grand nombre : peu ou pas de distorsion, un registre musical plutôt équilibré et effectivement des basses confortables. En noir ou blanc, c’est un bon parti. 69,99 euros.

Le discret : u-Jays Wireless de Jays

Revendiquant 25 heures d’autonomie, ce casque Bluetooth compose un modèle supra-auriculaire parfaitement taillé pour les transports.

Léger et robuste: le u-Jays Wireless de Jays.
Léger et robuste: le u-Jays Wireless de Jays. - JAYS

Facile à extraire d’un sac et à ranger (il est hélas dépourvu de pochette de rangement), il semble de par la flexibilité de son arceau assez robuste, donc durable. Disposant de contrôles tactiles sur l’oreille droite, le u-Jays Wireless est un modèle de simplicité. On peut également l’utiliser pour passer un appel téléphonique, son micro-incorporé offrant un bon rendu sonore. Musicalement, les graves sont poussés mais pas trop, et l’équilibre tonal assez joliment respecté. 179 euros.

L’urbain : Q Adapt On-Ear de Libratone

Gainage de l’arceau en tissus, revêtement des coussinets agréable, câble de recharge et câble audio également recouvertes de tissu : le Danois Libratone a bichonné son casque Q-Adapt On-Ear.

Innovant et flexible: le Q Adapt On-Ear de Libratone.
Innovant et flexible: le Q Adapt On-Ear de Libratone. - LIBRATONE

Sans fil, livré avec sa housse, ce modèle supra-aural flexible mais non pliable trouve son originalité dans ses quatre niveaux de réduction de bruit ambiant : moins de 10 % de bruit extérieur, 30 %, 60 %, ou 80 %. Un urbain par excellence ! Le Q Adapt On-Ear épouse ainsi tous les contextes, son utilisateur pouvant en prendre les commandes de façon tactile, en tapotant l’oreillette droite. L’écoute, qui peut manquer un peu de relief, reste d’une facture honnête et séduira aussi une clientèle en quête de basses affirmées. 249 euros.

Le frimeur : Meters OV-1 de Ashdown

Circum aural, ce gros casque filaire parfaitement isolant est pliable et livré avec une robuste boîte de transport

Opulent et rétroéclairé: le Meters OV-1 de Ashdown.
Opulent et rétroéclairé: le Meters OV-1 de Ashdown. - ASHDOWN

Bien qu’un peu lourd (380 g), le Meters OV-1 s’articule autour de matériaux de qualité : alliage d’aluminium et cuir protéiné. Affichant une autonomie de 12 heures (ce qui est assez peu), son système de réduction de bruit actif s’avère assez efficace mais à tendance à niveler le son autour des bas médiums. Le rendu acoustique pourra manquer en brillance. Pour soigner son look audiophile, chaque oreillette dispose d’un VU-mètre rétroéclairé. Ils ne serviront à rien d‘autre qu’à informer vos voisins de votre volume d’écoute ! 349 euros.

Le voyageur : WH-1000MX2 de Sony

Très remarqué depuis un an grâce à son casque MDR-1000X, Sony enfonce de clou avec ce nouveau modèle. Le WH-1000MX2 voit son autonomie passer de 20 heures à 30 heures par rapport à son aîné.

Isolant et pliable: le WH-1000MX2 de Sony.
Isolant et pliable: le WH-1000MX2 de Sony. - SONY

Fonctionnant en bonne intelligence avec le smartphone auquel on l’aura appairé, il reconnaît les mouvements et peut doser automatiquement sa réduction de bruit active selon trois niveaux : en déplacement, immobile dans un objet mouvant, ou totalement immobile. Et pour les grands voyageurs, l’analyse de la pression atmosphérique intégrée permet de mieux doser le niveau de réduction de bruit en avion. L’écoute, elle, demeure extrêmement chaleureuse et engageante, avec un niveau de confort que peu de casques atteignent. 380 euros.

Le néo-rétro : Satellite de Blue

Joli design vintage, ferme emprise sur la tête, construction circum aurale solide et belles finitions : le casque Bluetooth Satellite de la marque californienne Blue fait des choix radicaux.

Old-style et innovant: le Satellite de Blue.
Old-style et innovant: le Satellite de Blue. - BLUE MICROPHONES

Son système de réduction de bruit actif tient dans deux petits transducteurs de 30 mm qui reproduisent des contre-sons et s’ajoutent aux classiques transducteurs de 40 mm, eux, dévolus à la diffusion musicale. Efficace, mais sans que la différence soit forcément flagrante avec un incontournable comme le casque QC 35 de Bose. Autre particularité : un amplificateur intégré à activer seulement si on le désire. La fonction a pour effet de dynamiser l’écoute et lui ajoutant une sérieuse dose de basses. Dommage que l’autonomie ne soit que de 8 heures avec ampli (jusqu’à 24 heures sans), car une fois que l’on y a goûté, cela reste difficile de s’en passer. 450 euros.