ETATS-UNISDéçus par Trump, ils brûlent leurs casquettes «Make America Great Again»

Déçus par Trump, ils brûlent leurs casquettes «Make America Great Again»

ETATS-UNISLe possible accord entre le président américain et l’opposition démocrate sur l’immigration a rendu fous certains de ses plus farouches soutiens…
O. P.-V.

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Le déferlement de réactions épidermiques est une norme sur les réseaux sociaux, en particulier sur Twitter quand il s’agit de réagir à l’actualité. Mais Donald Trump ne s’attendait peut-être pas à en être la cible de la part de certains de ses propres soutiens sur son réseau social favori.

Le Huff Post US rapporte que le président américain a rendu fou de nombreux internautes à la suite de l’annonce, le 14 septembre, d’un accord tout proche avec les chefs de l’opposition démocrate au Congrès sur la question de l’immigration et de la protection à la frontière mexicaine : « Nous travaillons d’arrache-pied sur un plan et nous verrons comment cela se passe. Je pense que nous sommes assez proches mais il nous faut une sécurité massive à la frontière », a déclaré le milliardaire dans la foulée.

Casquettes en feu, supporters aux coeurs « brisés »

Alors qu’il avait fait campagne sur la promesse de construction d’un mur entre le Mexique et les Etats-Unis et d’une réduction drastique des régularisations de sans-papiers, Donald Trump s’est mis à dos beaucoup de monde en négociant avec l’opposition. Sur Twitter donc, deux hashtags ont émergé, #burnmyMAGAhat et #AmnestyDon.

Le premier est le plus drôle, puisqu’il signifie « brûle mon chapeau Make America Great Again (MAGA) », référence au slogan de la campagne victorieuse de Trump. En l’occurrence, c’est de casquettes dont il a été question, des dizaines et des dizaines de casquettes de la campagne de Trump affichées en feu sur le réseau social par des (ex-) supporters du président. Des vidéos ou des photos de ces accessoires Make America Great Again brûlés par leurs propriétaires ont été publiées, accompagnées de commentaires déplorant l’approche moins radicale que prévue du président.

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L’autre hashtag utilisé, #AmnestyDon, fait référence au surnom donné à Donald Trump par Breitbart News, le site de l’alt-right auparavant géré par Steve Bannon, son ancien conseiller. Le mot-clé a aussi permis de relayer le désarroi des anciens soutiens du leader américain, certains appelant à sa destitution par « impeachment », d’autres l’accusant de leur avoir « brisé le cœur », comme ce monsieur qui n’a pas brûlé sa casquette mais a tenu à faire savoir qu’il la mettait dans un compacteur à déchets.

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Un authentique psychodrame en ligne qui a vite fait réagir Donald Trump. Où ça ? Sur Twitter évidemment. Jeudi, le président a expliqué qu’il régulariserait des jeunes sans-papiers. « Qui veut vraiment expulser de bons jeunes éduqués et accomplis qui ont un emploi, certains servant dans l’armée ? », a-t-il demandé, pour justifier sa concession aux démocrates, tout en assurant d’un autre tweet que son fameux mur « continuera d’être construit ».

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