VIDEO. Transport: Premier test complet réussi pour Hyperloop One
SCIENCES•L'engin de la start-up américaine a atteint 112 km/h grâce à la sustentation magnétique...20 Minutes avec AFP
Ça roule pour Hyperloop One. Ou plutôt, ça lévite. La startup américaine, qui développe le concept futuriste de train à très grande vitesse sous vide relancé par Elon Musk, a effectué avec succès le premier test complet de son système à sustentation magnétique.
Le concept d’Hyperloop consiste à propulser des passagers dans des capsules maintenues en l’air grâce à des aimants dans un tube à basse pression à une vitesse qui pourrait atteindre 1.200 km/h. Vieille idée du monde des transports, elle a été relancée en 2013 par le milliardaire Elon Musk, déjà derrière les voitures électriques Tesla et le lanceur de satellites SpaceX.
« Hyperloop One a réalisé ce que personne n’avait fait auparavant en réalisant avec succès pour la première fois un test grandeur nature des systèmes Hyperloop », a affirmé le co-fondateur et patron de l’entreprise, Shervin Pishevar, cité dans le communiqué.
1/10 de la vitesse maximum
Le test s’est déroulé en mai dans le désert près de Las Vegas. L’engin-test est parvenu à s’élever au-dessus des rails pendant un peu plus de 5 secondes grâce à la sustentation magnétique, atteignant la vitesse de 112 km/h, selon Hyperloop One.
« En créant un vide total, nous avons littéralement mis le ciel dans un tube, comme si vous voliez à 60.000 mètres d’altitude », ajoute l’entreprise, qui avait déjà testé avec succès son système de propulsion. Cette fois, Hyperloop One a testé le moteur, la pompe à vide, la sustentation magnétique et le frein électromagnétique.
La SNCF parmi les investisseurs
La start-up a aussi annoncé mercredi avoir construit un prototype de capsule, faite d’aluminium et de fibre de carbone, destinée à transporter des passagers ou du fret dans les tubes. Elle mesure 8,5 mètres, selon l’entreprise.
Hyperloop One compte notamment parmi ses investisseurs la société française de chemins de fer SNCF, le conglomérat américain General Electric, le fonds souverain russe RDIF et le géant portuaire de Dubaï, DP World Group. Une autre entreprise américaine, Hyperloop Transportation Technologies (HTT), cherche aussi à mettre un Hyperloop au point, et un test devait être effectué près de Toulouse en 2018.