Frédéric Lefebvre quitte le parti Les Républicains, les internautes ressortent les dossiers
BYE BYE DOULOUREUX•Le député sortant des Français de l’Etranger en Amérique du Nord est en très mauvaise position pour le second tour des législatives…D.B.
L'essentiel
- La vidéo de son lapsus concernant Zadig de Voltaire ressort sur Twitter.
- Les internautes ironisent sur sa défaite prévue aux législatives et sur le timing de son départ des LR.
En tant qu’ancien ministre sous Sarkozy, Frédéric Lefebvre n’a pas franchement marqué l’histoire politique de son pays. Mais l’opinion publique se souvient surtout de lui pour ses sorties médiatiques quelque peu iconoclastes. L’annonce ce jeudi de son départ du parti Les Républicains est l’occasion pour les internautes de lui rendre hommage… à leur manière.
Certains ont exhumé pour l’occasion une vidéo qui l’avait rendu célèbre dans tous les bêtisiers de France et qui avait fait un énorme buzz sur le Web. Celle-ci remonte à 2011. On le voit répondre à un journaliste lors du Salon du livre qui l’interroge propos de son livre de chevet. Il répond : « Zadig et Voltaire. C’est une leçon de vie et je m’y replonge d’ailleurs assez souvent. » Où comment se ridiculiser en confondant Zadig ou la destinée, conte philosophique de Voltaire et l’enseigne de vêtements. Sur YouTube, la vidéo a été vue par plus de 68.000 personnes.
Et son lapsus de 2011 sert de base line aux Twittos pour rebondir avec ironie sur l’info du jour :
aSa défaite prévue aux législatives suscite l’ironie
Député sortant des Français de l’Etranger en Amérique du Nord, Frédéric Lefebvre a été nettement distancé au premier tour des législatives le week-end dernier. Il a obtenu 12,68 % au premier tour des législatives, loin derrière Roland Lescure, candidat de La République en Marche (52,80 %). Les Twittos n’hésitent pas à enfoncer le clou, en indiquant que son départ des LR ne va pas causer trop de mal au parti…
aEt malgré la lettre déchirantepubliée sur Facebook où Frédéric Lefebvre explique sa décision, certains internautes restent de marbre face à son désarroi.
aLe ton grandiloquent de sa lettre est aussi raillé. «Je vous quitte comme on quitte un amour dont la flamme s’est éteinte. Je vous quitte comme on quitte une famille qui rejette votre différence. Je vous quitte comme on quitte un ami avec qui on ne partage plus l’essentiel», a-t-il ainsi écrit.
Reste à savoir si en reprenant sa liberté, l’homme politique attirera davantage de bienveillance.