PHOBIE ADMINISTRATIVEIls font leur déclaration d'impôts dans la douleur et gémissent sur le web

Les contribuables font leur déclaration d’impôts dans la douleur et gémissent sur le web

PHOBIE ADMINISTRATIVELes dernières déclarations doivent être envoyées ce mardi avant minuit...
Delphine Bancaud

Delphine Bancaud

L'essentiel

  • Sur le web, les internautes partagent leur stress quant à cette démarche qu’ils détestent.
  • Quitte à en rajouter une couche pour faire le buzz avec leurs posts.
  • Des grognements qui manifestent aussi parfois leur difficulté à consentir à l’impôt.

Dans quelques heures, il sera trop tard. Les contribuables des départements numérotés du 50 au 979 ont jusqu’à minuit ce mardi, pour effectuer votre déclaration de revenus en ligne. Après ils devront s’acquitter d’une majoration. Pour les contribuables des autres départements, la date limite d’envoi est déjà dépassée.

Or, même si la déclaration d’impôts est un rituel annuel, force est de constater que les Français ne s’y sont toujours pas habitués. Sur les réseaux sociaux, ils sont nombreux à manifester leur stress face à l’échéance.

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Ces posts concernant une démarche plutôt anodine de la vie quotidienne, peuvent interroger quant à leur intérêt. Pour le psychologue Thierry Gallois, auteur de Psychologie de l’argent, « ils témoignent d’un besoin de se mettre en scène sur les réseaux sociaux en tentant de faire le buzz grâce à un tweet ou une photo sur un sujet qui concerne la moitié des Français. C’est une façon de se sentir exister dans le regard des autres. Et plus le tweet ou le post Instagram sera vu, plus son auteur aura l’impression de se sentir reconnu », analyse-t-il.

Ils se comparent à Thomas Thévenoud

Certains se plaignent même de la lourdeur administrative de cette démarche… Surtout lorsqu’ils sont indépendants !

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Quitte à évoquer, voire même à se comparer au célèbre Thomas Thévenoud, l’ancien secrétaire d’Etat au Commerce extérieur qui avait justifié le retard de ses déclarations d’impôts par sa « phobie administrative ». « Se plaindre de manière détournée en maniant l’humour, c’est s’assurer de faire le buzz avec son post, qui va être forcément partagé. Un moyen de rebooster son égo facilement », souligne Thierry Gallois.

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Les primo-déclarants, les seuls à le prendre avec le sourire

Pour certains, déclarer leurs impôts, c’est même une souffrance physique.

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Des gémissements qui cachent aussi parfois la difficulté qu’ont certains Français à consentir à l’impôt, comme le souligne Thierry Gallois : « Les Français ont souvent tendance à avoir une réaction épidermique face à l’impôt, car ils ne se représentent pas toujours bien l’intérêt collectif qu’il représente. Ce n’est que lorsqu’on aborde le sujet en profondeur, qu’ils reconnaissent l’utilité de l’impôt», note le psychologue.

Les seuls à manifester sur les réseaux sociaux un brin de satisfaction d’avoir effectué cette démarche, sont ceux qui l’effectuent pour la première fois. Comme si déclarer ses impôts faisait partie des rites initiatiques !

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