POLITIQUEQuand Gérald Darmanin et Bruno Le Maire balançaient sur Emmanuel Macron

Quand Gérald Darmanin et Bruno Le Maire balançaient sur Emmanuel Macron

POLITIQUELes deux nouveaux ministres feraient bien mieux d’effacer certains de leurs tweets…
Bruno Le Maire, ministre de l'economie et Gerald Darmanin, maire de Tourcoing, ministre de l'action et des comptes publics, troisième et quatrième en partant de la gauche.
Bruno Le Maire, ministre de l'economie et Gerald Darmanin, maire de Tourcoing, ministre de l'action et des comptes publics, troisième et quatrième en partant de la gauche. - SIPA
Fabrice Pouliquen

Fabrice Pouliquen

L'essentiel

  • Bruno Le Maire et Gérald Darmanin ont multiplié les appels du pied à Emmanuel Macron pour figurer dans le nouveau gouvernement d’Edouard Philippe.
  • Les deux nouveaux ministres, encartés Les Républicains, n’ont pas toujours été tendres avec leur président. Sur Twitter en particulier.

Ils ont trouvé une place dans le premier gouvernement d’Edouard Philippe, le premier ministre que s’est choisi Emmanuel Macron. Gérald Darmanin est nommé ministre de l’Action et des Comptes publics. Bruno Le Maire, lui, décroche l’important ministère de l’Economie.

Les deux hommes, encartés aux Républicains, ont tout fait pour figurer dans ce nouveau gouvernement. Gérald Darmanin, ancien directeur de campagne de Nicolas Sarkozy, maire de Tourcoin, est le premier signataire d’une lettre ouverte de 22 élus de droite et du centre appelant à répondre à la main tendue d’Emmanuel Macron. Bruno Le Maire, candidat perdant à la primaire de droite et ex-ministre de l’Agriculture, a lui multiplié les interventions médiatiques et les messages sur Twitter ces derniers jours, assurant qu’il n’avait pas d’incompatibilité majeure avec le projet du nouveau président.

Des tweets embarassants

Deux cas d’école de l’art de retourner sa veste en politique ? Les deux hommes n’ont en effet pas toujours été tendres avec le candidat d’En Marche. Déjà en août 2014, Gerarld Darmanin critiquait ouvertementle choix de nommer Emmanuel Macron à Bercy, lui reprochant son passage au sein de la banque d’affaires Rothschild, rappelle le Lab d’Europe 1. « Comment les députés PS peuvent voter la confiance à ce gouvernement avec Macron ministre de l’Economie sans se renier ? », se demandait-il sur Twitter.

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Une première attaque qui sera suivie d’autres toujours le même mois. Celles-ci sont toujours en ligne, note le Lab d’Europe 1. Gérald Darmanin a en revanche pris soin d’effacer des tweets plus récents, pendant la campagne cette fois-ci, et attaquant de nouveau Emmanuel Macron. Le maire de Tourcoin n’avait pas digéré notamment la visite du candidat d’En Marche en Algérie, au cours de laquelle il avait considéré que la colonisation était un « crime contre l’humanité ». Le Lab d’Europe 1 a gardé en mémoire deux tweets corrosifs. « Honte à Emmanuel Macron qui insulte la France à l’étranger », déclarait-il notamment.

Une tribune anti-Macron en janvier dernier

« Comme le caméléon, Macron change, se transforme sous nos yeux. De gauche, il l’est évidemment, par son histoire, ses actes, son créateur. Mais ce qu’il est surtout, c’est populiste », écrivait encore Gérald Darmanin, pour commencer une tribune dans L’Opinion parue le 25 janvier dernier. Puis, il prédisait le pire. « Derrière ce populisme, se cache le drame de la France : celui de ne pas dire la vérité aux Français, de ne pas faire de réformes, de ne pas préciser ses intentions. C’est la fin de la Ve République telle qu’on la connaît : moniseur Macron n’aura pas de majorité, ou alors de circonstances, et cela durera ce que dure les amours de vacances. »

Macron ? « Le candidat sans projet, sans conviction »

Et que dire de Bruno Le Maire. Lui aussi a plusieurs fois invectivé Emmanuel Macron par le passé. En particulier le 19 février dernier lors de son passage à l’émission politique Le Grand Rendez-Vous de Cnews. Bruno Le Maire y récapitulait ses « meilleurs » punchlines sur Twitter. Il reprochait notamment à Emmanuel Macron d’être le candidat sans projet, sans convictions ou de changer son discours au sein de son auditoire.

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