VIDEO. Des GIFs pour lutter contre le harcèlement scolaire
HARCELEMENT•L’association européenne contre le harcèlement scolaire vient de lancer une campagne à base de GIFs pour sensibiliser les jeunes au phénomène…Marie de Fournas
Moqueries, violence, humiliation, le harcèlement à l’école est un fléau pour des millions d’adolescents dans le monde. Des actes qui paraissent parfois insignifiants pour les harceleurs, mais qui peuvent avoir des conséquences catastrophiques pour les victimes. Certaines, dévastées, ont même mis fin à leurs jours.
C’est pour lutter contre ces actes que le réseau européen contre le harcèlement scolaire, l’European Antibullying Network, a lancé une campagne assez originale. Celle-ci a mis en ligne une série de GIFs mettant en scène des situations de harcèlement scolaire. Un moyen de toucher un public jeune habitué à regarder ce genre d’images animées et répétitives sur Internet. Des GIFs qu’ils pourront partager facilement sur les réseaux sociaux pour toucher un plus grand nombre de personnes.
Ces GIFs évolutifs montrent comment des actes d’humiliation ou d’intimidation peuvent se transformer en véritable agression. L'image qui permet de répéter en boucle une image, montre l’évolution de la violence de certains actes. Ainsi, une jeune fille à qui l’on coupe une mèche de cheveux, finit par se faire brûler avec un briquet. Un autre sur qui un élève envoie une balle, termine à terre, tabassé par un groupe d’élèves.
Le problème pris très au sérieux en France
En France, le problème du harcèlement scolaire est pris très au sérieux par le gouvernement. En 2015, celui-ci a créé la journée internationale sur le harcèlement. L’occasion d’aborder le sujet avec des campagnes vidéos largement diffusées par les médias.
Depuis 2012, des centaines de milliers de membres de l’Education ont été formés sur cette question. Le numéro d’écoute pour les victimes, le 3020 est accessible de 9 heures à 20 heures en semaine et de 9 heures à 18 heures le samedi. Depuis 2014, le harcèlement et le cyberharcèlement sont devenus des délits et peuvent être selon la gravité des conséquences, punis de quatre ans d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende.