Galaxy A5: On a testé le nouveau Samsung (le rose, en plus!)
HIGH TECH•Nouveau porte-étendard des smartphones 4G de moyenne gamme de Samsung, le Galaxy A5 cru 2017 se donne les moyens de faire mieux que son prédécesseur. Nous l’avons décroché…Christophe Séfrin
A5 2015, A5 2016 et voici le A5 2017. La famille Galaxy de Samsung s’étoffe du nouveau cru du smartphone de moyenne gamme du constructeur. Lancé il y a quelques jours à peine, le dernier rejeton va tenter de faire un peu oublier le bad-buzz ayant entouré le lancement de l’explosif Galaxy Note 7. Mission réussie ?
Le design : des rondeurs caressantes
Avec sa coque avant/arrière en verre, le smartphone joue une jolie partition colorée : noir, bleu, or ou rose (celui que nous avons essayé) : ses teintes pastélisées s’inscrivent dans l’air du temps. Le constructeur arrondit les bords de son terminal par rapport à la génération qui l’a précédée. En main, le A5 peut donner l’impression de glisser un peu, mais s’avère très caressant, avec un aspect « galet » franchement agréable.
L’écran : des contrastes renversants
L’an passé, les Français ont privilégié dans leurs achats de smartphones les terminaux avec écran de 5’’/12,7 cm, selon le Gfk. Avec 5,2’’/13,22 cm, l’écran du A5 est dans la norme. Super Amoled, et Full HD (1920 x 1080), la dalle retenue par Samsung est conforme aux attentes actuelles en termes de qualité. Les couleurs sont vives, les contrastes absolus, et ce fut un vrai régal d’y visionner quelques épisodes de The Killing sur Netflix.
Bémol : le haut-parleur bizarrement placé en haut, à droite sur la tranche du mobile, n’offre pas un son fantastique, mais l’écoute au casque reste excellente. Si vous êtes du genre multitâches, la possibilité de placer une vignette vidéo dans un coin de l’écran et de lire vos mails ou statuts sociaux en regardant un film vous comblera.
La photo : bien vus les selfies trois étoiles !
Samsung voit double. En logeant dans son Galaxy A5 deux capteurs de 16 mégapixels, le constructeur veut aussi nous aider à bichonner nos selfies. Il y parvient aisément.
Un système de filtres que l’on appelle en faisant glisser l’écran vers la gauche permet de varier les poses et les plaisirs avec des photos de belle qualité. Et l’on peut même déclencher un selfie en présentant la paume de la main devant le capteur.
Le mode Selfie Panorama est sympathique pour les photos de groupe, mais pas toujours simple à utiliser. On regrette enfin que la stabilisation optique du précédent A5 ait disparu, c’est clairement une erreur.
L’interface : le goût du fait maison
Sous Android 6.0, Samsung dote son Galaxy A5 de son habituelle surcouche logicielle TouchWiz. Débarrassée de certaines fioritures, elle devient plus conviviale et hérite d’innovations découvertes sur feu le Galaxy Note 7, comme un dossier « sécurisé ». Déverrouillable avec une empreinte digitale, on peut y loger des fichiers et même des applications que l’on souhaite conserver discrètes. Plus besoin d’acheter l’application « Pas touche » pour planquer ses photos secrètes ! De son côté, le mode double écran pour afficher deux applications dans des fenêtres individuelles de part et d’autre de l’écran se rend vite indispensable.
La mécanique : de sérieux atouts
Processeur à 8 cœurs cadencé à 1,9 Ghz ; batterie de 3000 mAh qui a tenu presque 2 jours durant nos essais ; étanchéité (norme IP 68, soit une immersion possible durant 30 minutes jusqu’à 1,5 mètre de profondeur) : prise USB-C ; mémoire de 32 Go extensible jusqu’à 256 Go : le Galaxy A5 se pare de sérieux atouts. Il n’a franchement pas à rougir face à des concurrents plus chers.
Verdict : on est chauds (mais on prendra le noir !)
A 429 euros, le Galaxy A5 est un candidat à l’adoption très sérieux. Et qui permet d’attendre, si l’on est accro à la marque, la future annonce du Galaxy S8… Patience cependant, Samsung n’ayant, semble-t-il, pas prévu de dévoiler son nouveau smartphone haut de gamme au prochain salon Mobile World Congress de Barcelone, fin février.