La facture a du mal à passer. Vendredi, les Britanniques ont appris que Buckingham Palace, résidence principale de reine d’Angleterre, Elizabeth II et de son mari le prince Philip, à hauteur de 369 millions de livres, soit 431 millions d’euros. Face à la presse, Tony Johnstone-Burt, le Grand Maître de la Maison Royale, responsable de l’intendance, a souligné que ces travaux étaient « indispensables » car il y a « des risques importants d’électrocution et d’incendie », et de fuite de la tuyauterie.

Financés par le contribuable, au travers de la dotation annuelle accordée à la famille royale, les travaux, qui devraient durer 10 ans, ne pourront se lancer sans l’aval du gouvernement. L’annonce a scandalisé une partie de l’opinion publique. soit assumé par la famille royale a été créée.

Depuis, près de 87.000 personnes ont signé le texte. « Le pays connaît une crise du logement, le service de santé est en crise et l’austérité a entraîné de nombreuses coupes budgétaires dans les services publics. Et maintenant, la famille royale s’attend à ce qu’on creuse davantage pour rénover . La richesse de la couronne est inestimable. En un mot, c’est scandaleux. », a écrit l’auteur de la pétition, Mark Johnson.

Sur Twitter, de nombreux internautes ont fait part de leur indignation via plusieurs mots-clés dont (« La royauté dans le besoin ») ou (« La monarchie dans le besoin »).

Ce que la pétition ne mentionne pas, , c’est que les réparations seront principalement financées à hauteur de 15 % par la couronne. De plus, les , qui gère les avoirs immobiliers de la couronne (estimés 250 millions de livres) sont reversés au Trésor afin de couvrir les dépenses publiques. Les derniers travaux d’envergure entrepris sur le palais remontent à l’immédiate après-guerre, pour réparer les dégâts des bombardements allemands.